Tu sais ce que je lui dis à l'humanité ?
Fallait pas commencer.
Vaciller, Axel Chill.
La première fois que j'ai vu Axel Chill, c'était au Rendez-vous de la plage où, au pied levé et les pieds dans l'eau, il avait joué deux chansons, seul avec sa guitare. Je m'étais dit, bon sang ce type a du texte ! C'est un fait, Axel est ce que l'on appelle un chanteur à textes, ça veut dire qu'il écrit et provoque une émotion, cause de la condition humaine - avec un style plutôt caustique - et pas seulement dans un refrain qui sonne bien.
En plus du texte il y a souvent un gimmick musical qui accroche l'oreille (sans lasser par la suite) : le scatt de La fleur de l'âge, le riff d'accordéon entraînant dans La bonne composition, le sifflotement dans La Rotonde... Il y a bien quelques faiblesses au niveau de l'interprétation sur Une fille à ton bras où de temps en temps la voix d'Axel ne suit pas (dommage, la rythmique batterie/guitare est originale et tient bien la route) ou encore avec l'Aventure où la voix se retrouve un peu le cul entre deux chaises et, pour finir, dans Le mauvais oeil dont le lyrisme me remet en mémoire un album de Dominic Sonic et où Axel manque un peu de souffle sur le refrain... Mais le potentiel est indéniablement là. Axel a une voix comme le prouve la très bonne reprise de Brel. Ses mélodies se développent aussi bien dans le swing que dans le rock ou le jazz du mélo de Lise.
Si les tubesques Vaciller et La Fleur de l'âge pouvaient envahir les ondes radios, le monde s'en porterait mieux. Parce que l'album La fleur de l'âge recèle des perles : Les machines et son fond musical à la James Bond branché en direct sur La Société du Spectacle de Guy Debord devrait être prescrite matin, midi et soir ; pour l'excellente Busy on pourra convoquer Alain Souchon et M ; la décalée La coquille révèle des audaces textuelles qui laissent pantois. La bonne composition rappelle forcément des souvenirs... Ne passez pas à côté de La fleur de l'âge et surveillez la suite des événements, m'est avis que monsieur Chill n'a pas fini de nous causer.
En plus du texte il y a souvent un gimmick musical qui accroche l'oreille (sans lasser par la suite) : le scatt de La fleur de l'âge, le riff d'accordéon entraînant dans La bonne composition, le sifflotement dans La Rotonde... Il y a bien quelques faiblesses au niveau de l'interprétation sur Une fille à ton bras où de temps en temps la voix d'Axel ne suit pas (dommage, la rythmique batterie/guitare est originale et tient bien la route) ou encore avec l'Aventure où la voix se retrouve un peu le cul entre deux chaises et, pour finir, dans Le mauvais oeil dont le lyrisme me remet en mémoire un album de Dominic Sonic et où Axel manque un peu de souffle sur le refrain... Mais le potentiel est indéniablement là. Axel a une voix comme le prouve la très bonne reprise de Brel. Ses mélodies se développent aussi bien dans le swing que dans le rock ou le jazz du mélo de Lise.
Si les tubesques Vaciller et La Fleur de l'âge pouvaient envahir les ondes radios, le monde s'en porterait mieux. Parce que l'album La fleur de l'âge recèle des perles : Les machines et son fond musical à la James Bond branché en direct sur La Société du Spectacle de Guy Debord devrait être prescrite matin, midi et soir ; pour l'excellente Busy on pourra convoquer Alain Souchon et M ; la décalée La coquille révèle des audaces textuelles qui laissent pantois. La bonne composition rappelle forcément des souvenirs... Ne passez pas à côté de La fleur de l'âge et surveillez la suite des événements, m'est avis que monsieur Chill n'a pas fini de nous causer.
AxeL ChiLL en concert (Photo Service de Presse)AxeL ChiLL et les 3 questions du Dj Duclock
dj duclock : Que lisez-vous en ce moment ?
Axel Chill : Actuellement je lis "L'histoire secrète du monde" de Laura Knight-Jadczyk...un pavé de près de 1000 pages très pertinent sur la vision du monde tel que le commun des mortels devrait le percevoir s'il arrivait à s'extirper de la manipulation qu'il subit au jour le jour. Je ne désespère pas de le terminer avant la fin...du monde...
Je relis également et pour la énième fois les romans de Maurice Leblanc et son fameux Arsène Lupin. Et quand vraiment je déprime, un petit coup de Desproges s'impose...!
dj duclock : Qu'écoutez-vous en ce moment ? Qu'est ce qui tourne sur la platine ?
Axel Chill : Pas de bol...! Je n'ai pas de platine à la maison mais toute la journée je me chante des chansons que j'aime, juste dans ma tête comme ça ou avec une guitare et ça tourne autour de Brel, Vian ou Gotainer ou encore Jonasz et ça peut aller jusqu'à Bowie, Souchon, Le Forestier et même jusqu'à Balavoine...Incroyable, non ? ;o))
dj duclock : Quelle est votre dernière surprise, la dernière fois que quelque chose vous a surpris ?
Axel Chill : Je ne parlerai pas de ce qui m'a surpris dernièrement. Ce serait trop long. Par contre je peux volontiers parler de ce qui m'a interpellé il y a quelques semaines:
A une heure de peu d'écoute (3 H du mat) sur une station de radio spécialisée dans l'information, j'ai eu le privilège de découvrir le " Top Ten " des salaires français. A cette occasion j'ai appris qu'un certain Monsieur A avait cumulé rien que pour l'année 2007 et pour son compte personnel près de 380 millions d'euros. Un peu plus qu'en 2006 et sans doute un peu moins qu'en 2008. J'aimerais le rassurer sur le fait que s'il a du mal à tout dépenser on veut bien lui donner un coup de main. On est là pour s'entraider, non ?
Effectivement, le monde envisagé sous cet angle...ça devrait rouler...c'est certain...!