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Donjons & Dragons, Le Bonus de Maîtrise

Le Bonus de Maîtrise est un éléments important du jeu de rôle Dungeons & Dragons, il concerne de nombreuses valeurs et s'ajoute à divers jets de dés (Attaque, Caractéristique, Sauvegarde). Le Bonus de Maîtrise -augmente en fonction du niveau de personnage. -Est de +2 au niveau 1. -Ne s'ajoute qu'une seule fois à un même jet de dès. -Ne se modifie qu'une seule fois au cas où il doit être multiplié et qu'une seule fois s'il doit être divisé. Le Bonus de Maîtrise s'ajoute -Aux Jets d'Attaque des armes maîtrisées et aux Jets d'Attaque de sort. -Aux Jets de Caractéristique de Compétences maitrisées et d'usages d'outils maîtrisés. -Au Degré de Difficulté des Jets de Sauvegarde pour résister à l'un des sorts que vous lancez. -Aux Jets de Sauvegarde maîtrisés. À partir du niveau 5 ce bonus passera à +3 et il augmentera tous les 4 ou 5 niveaux pour finir à +6 au niveau 17. Ce bonus représente le fait qu'en progressant votre pers

Repos court, repos long & Points de Vie (Donjons & Dragons)

En tant que Maître du Jeu j'affectionne les jeux où les combats sont rapides et où la perte de Points de Vie correspond à quelque chose de dangereux. De fait, j'ai été, au début, rebuté par la règle de repos court / repos long de Donjons & Dragons. Mais il existe des variantes intéressantes... Que dit la règle ? (page 186 du Manuel des Joueurs) Les personnages de D&D peuvent regagner des Points de Vie en lançant un nombre de Dès de Vie égal à leur niveau après une heure de repos (c'est un repos court ). Ainsi un personnage de niveau trois peut lancer trois Dés de Vie (en ajoutant à chacun des Dés son bonus de Constitution) après une heure de repos et ajouter le total obtenu à son nombre actuel de points de vie. Si les personnages parviennent à se reposer huit heures d'affilées c'est un repos long . Ils regagnent alors tous leurs points de vie et la moitié des dés de vie éventuellement dépensés lors des repos courts. À la page 196 du M

Isabelle Faust s'offre Benjamin Britten

La violoniste Isabelle Faust (Berlin Philharmonic Orchestra, the Boston Symphony Orchestra, the NHK Symphony Orchestra Tokyo...) avait déjà inscrit quelques noms prestigieux à son tableau de chasse dont : Chausson , Bartók , Berg , Jolivet , Kurtág , Schoenberg , Stravinsky ... elle peut maintenant rajouter celui de Benjamin Britten dont elle sublime un Concerto pour violon (opus 15, 1939/58) et Réveille (1937) avec Jakub Hrůša et l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise. La deuxième partie du disque offre une Suite pour violon et piano (opus 6, 1936) interprétée avec le pianiste Alexander Melnikov et Deux pièces pour violon, violoncelle et piano (1929) avec son frère le violoncelliste Boris Faust . Émotion et précision seront les maîtres mots de ces enregistrements qui vous feront passer par une large palette de sentiments avec rigueur, vigueur et un brin d'humour (cette valse...). Que ce soit en orchestre symphonique ou en chambre la musique et les musicien

Nico Wayne Toussaint signe treize blues en solo

L'harmoniciste Nico Wayne Toussaint signe avec Burning Light un disque de blues solo ; seul avec sa voix, son harmonica et sa guitare. En trente ans de carrière où il a acquis un jeu précis et subtil en partageant la scène avec des noms comme James Cotton, RJ Mischo ou Luther Allison ; joué avec Neal Black, Fred Chapelier, Cash Mc Call, David Maxwell et Monster Mike Welch. Le moment était venu de payer son tribut à la musique qu'il pratique depuis plus de trente ans. L'album enregistré en trois jours au studio Célestine Records (Pau) propose treize blues, des anciennes compositions et des nouveautés, le tout hanté par les grandes figures historiques du genre. Le jeu de guitare est sans fioriture, la voix est sobre, l'harmonica lumineux. Le disque gagne en intensité au fur et à mesure que l'on s’approprie les morceaux. Si Nico Wayne Toussaint ne fait pas de folie avec sa guitare, la sobriété à laquelle il s'astreint est un atout. Pas de folie ne veut pas dire

Linou MajorZéro se souvient de cet air

Linou est connue sous le nom de Linou MajorZéro dans le monde du Jeu de Rôle où elle est présente sur de nombreux fronts : directrice de rédaction pour le label Dirty Clean Crew (sa micro maison d'édition), game designeuse, autrice, scénariste au service de ses propres productions ou en free-lance pour d'autres clients éditeurs. Enfin elle est meuneuse de jeu et anime quelques contenus virtuels sur Twitch ou You Tube (revue de lecture, parties en direct, critiques de jeu...). Aujourd'hui, elle nous livre son souvenir musical... Merci à elle ! “Fuck you, I won't do what you tell me!” Cette phrase, crachée à fond dans les enceintes minables de ma Renault 5 depuis une cassette pourrie, m’a mis le feu. Bien-sûr, beaucoup d’autres chansons séminales ont façonné ma vie, avant et après. Mais putain, celle-ci ! C’est un constituant essentiel de ma personnalité révoltée et têtue. J’écoutais ce morceau à fond dans l’habitacle, toutes fenêtres ouvertes, en arrivant po

Rocco, un documentaire de Thierry Demaizière et Alban Teurlai (Mars Film, 2016)

Rocco Siffredi , ce nom dit quelque chose à tout le monde, pas vrai ?.. Parce que tout le monde consomme ou a consommé du porno au moins une fois dans sa vie. Rocco est une légende du cinéma porno. Après trente ans de tournage il décide de faire un dernier film et retrouve Kelly Stafford, une de ses partenaires fétiches. Rocco joue souvent un rôle devant la caméra du doc' mais plusieurs scènes touchantes livrent des choses en creux. On apprend notamment d'où il vient, comment il vit en famille et sa façon d'appréhender un tournage. Les réalisateurs montrent plusieurs facettes du genre, la boucherie et la tendresse. Des personnages plus ou moins forts parlent à l'écran : la femme de Rocco maquilleuse sur les films, le cousin de Rocco réalisateur, une actrice débutante et effrayée d'un pays à l'économie malade, Kelly l'actrice confirmée... Se dessine alors le monde du porno avec ce qu'il a de complexe, de cocasse, de touchant et de violent. Des pa

Martha, l'obscurité avant l'aube

L'obscurité avant l'aube s'ouvre sur une ambiance étrange, le duo clavier/guitare et la production n'y sont pas pour rien, c'est comme si un groupe de hair metal avait été percuté par Angelo Badalamenti . Le titre No more tears est une réussite qui prend par l'oreille. Le morceau suivant Re-start renforce cette impression de Twin Peaks dévoyé. Martha possède une voix suave et puissante ; si elle n'est pas encore aussi assurée que disons celle de Térez Montcalm ou Beth Hart elle prend le chemin de ces pointures. Son chant oscille entre blues et soul sur des compositions rock où le clavier et la guitare se taillent une bonne place. Sur les onze titres (dont 9 compositions originales) de ce premier album deux sont chantés en français, un exercice difficile à l'heure où l'anglais règne en maître sur le rock. Addiction, regret, temps qui passe, amour, écologie... les thématiques sont variées. De la respectueuse reprise de Night in White Satin ( M

Whom Gods Destroy, le nouveau projet de Derek Sherinian

(Bilingual review - English version below) Le claviériste américain Derek Sherinian joue avec Dream Theater de 1994 à 1999 ; on le retrouve aussi aux côtés d' Alice Cooper , Joe Bonamassa et Billy Idol . En solo (avec de nombreux invités) Derek en est à son neuvième albums. Après avoir fondé Son Of Appollo (deux LP et un live) il vient de sortir Insanium , premier opus de son nouveau groupe Whom Gods Destroy . Il joue ici avec Bruno Valverde (le batteur brésilien d' Angra ), Ron "Blumblefoot" Thal (guitariste de Son of Apollo , Art of Anarchy ), le chanteur croate Dino Jelusick (que l'on retrouve avec George Lynch et Michael Romero ) et le bassiste japonais Yas Nomura ( Mammoth ). Ces musiciens me font penser à des jazzmen des années 50 lors de la vogue du bebop ; ils savent qu'ils ne vont pas devenir des stars du rock en jouant la musique qu'ils font (du metal et du rock progressif... pas vraiment grand public), mais ils jouent leurs trucs à eux.

Erebos de Venom Prison

L'album Erebos - le quatrième de Venom Prison - commence par un rythme lourd et une voix profonde, écorchée. C'est une incantation d'où s'échappe une guitare au parfum heavy metal des années 80. Puis, très vite, tout s'emballe dans un maelstrom musical. L'album navigue entre hard core et death metal ; pas étonnant que le groupe ait assuré la première partie de Decapitated . Rude, mélodique, féroce et planant voilà les adjectifs qui décrivent l'expérience qui vous attend à l'écoute d'un disque qui lorgne dans diverses directions toutes issues de l'univers metal. Quelque chose de At the Gates plane parfois dans les guitares et la façon de chanter. Certains titres ( Confort of complicity ) s'approchent des hymnes d' Arch Enemy tant ils semblent taillés pour plaire au plus grand nombre. Les passages en voix claire alternant avec les passage growlés et l'instrumentation pourront rappeler Jinjer ( Pain of Oizys ). Quelques effets éle

La vie de Sappho, Paul Avril

La vie de Sappho , Paul Avril Paul Avril a illustré plusieurs oeuvres littéraires dont Fanny Hill de John Cleland et le Manuel d’Érotologie classique (De Figuris Veneris) de Friedrich Karl Forberg.

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