Compositions solides et variées, riffs accrocheurs sans être trop appuyés (Odollam), changements de rythmes, chant hard-core, mais pas toujours... Images of Evil de Greater Pain frappe vite et fort. L'album qui dure une demie heure se paye même le luxe de glisser deux compositions atypiques (Lie to me et Let this Die) au milieu de la turbulence punk sauvée par le metal (du Metalcore en quelque sorte).
Les paroles des chansons évoquent le regret (dans 287 Rosewood Lane, le narrateur n'est pas arrivé assez vite à l'adresse indiquée), l'addiction (Broken Promises), la politique et le pouvoir (Epiphany of hypocrisy), l'abandon (Drowned), la fuite (Lie to me), la fin d'une relation amoureuse (Let this die), la tentation (Images of Evil), l'envie de meurtre (Murder, thought it has no tongue, will speak...) et la perte (Odollan). Souvent politique, le hardcore se fait ici plus personnel et introspectif que revendicatif.
Sortie au mois de décembre 2021 - deux ans après Flights Of Angels (chez Delayed Gratification Records) - Image of evil est passé sous les radars. Pourtant la jaquette signée Zadak Brooks, lui même musicien, est plutôt attirante...
À ranger quelque part entre Biohazard et The Lion's Daughter.
Emeric Cloche