Alain Gerber, Miles, Fayard


Le personnage de Miles et le processus de création sont au centre du bouquin. Et sa façon d'aborder Miles sous forme de témoignages racontés à la première personne est bien réussie, avec de bons changements de style suivant qui cause... Le personnage de Philly Joe Jones en frapadingue de momie et de vampire est particulièrement bon, celui Jimi Hendrix aussi. Bien sûr il s'agit d'icône, de genre de "faux témoignage" ; comme le rappelle Pincio au début de son très bon "Un amour d'outremonde" : "la vérité biographique n'existe pas" (il est comme ça Pincio, il te pond un roman sur Kurt Cobain - remarque il en a bien fait un sur Kerouac qui tourne en orbite dans une station spatiale autour de la terre avec Marilyn Monroe en vendeuse de livres - et il te dit que tout ça c'est pas vrai même si ça colle foutrement à ce que tu as aussi imaginé)... Je ne sais pas trop comment il a bossé là-dessus - je veux dire Gerber - sûrement à base d'interview et de ce que "dégageait" ces narrateurs. Ce bouquin est un voyage.


Miles Davis, Milestones


Miles Davis sur Duclock :

Miles Davis, Milestones
Miles Davis, In a silent way
Miles Davis, Ascenseur pour l’échafaud
Miles Davis, You're under arrest
Miles Davis, Doo-Bop
Miles Davis, Decoy
Miles Davis, Tutu
Miles Davis, We Want Miles
Miles Davis, The Man With The Horn