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A force d'écouter les Miles Davis période électrique avec Robert Irving III au synthétiseur et à la co-production, il s'installe comme une nostalgie ; des images des années 80, un déjà vieux film aux couleurs flashy un peu passées. Il y a aussi de l'ombre dans Decoy, quelque chose d'attachant dans le jeu de synthé d'Irving et ses programmations de batterie electronique. C'est très marqué dans le temps - on est loin de l'extra ordinaire intemporalité de In a Silent Way et du piano électrique de Chick Corea et Herbie Hancock et de l'orgue de Zawinul - mais je crois qu'à force on peut finir par s'habituer aux synthétiseurs de Robert Irving III... à bien tendre l'oreille Decoy recèle des perles : le long blues That's Right, le son de gratte de John Scofield - qui n'a ici rien à voir avec le velouté de Martino dont on parlait par ailleurs - se marie bien avec la basse de Darryl Jones... et puis Branford Marsalis se pointe bien, et puis ce jazz funk balancé à toute berzingue That's what happened...
Miles Davis, Decoy