L'hiver 2009 avait été particulièrement rude. Les médias comptaient les SDF qui mourraient de froid. Sarkozy, comme les autres présidents avait promis de les mettre à l’abri. Il y a avait des grèves importantes en Guadeloupes, en Martinique et à la Réunion. Yvan Colona était condamné à beaucoup de prison. Les règles de marquages sur les plaques d'immatriculation changeaient. Cette année je me souviens avoir été déçu par Inglorious Basterds de Quentin Tarentino. Je me souviens vaguement de Womanizer de Britney Spear. J'écoutais souvent Together Through Life de Bob Dylan, Koudlam, les Dead Weather, Etienne Jaumet ou Alexandre Saada... pas la moindre trace de rock progressifs dans ma mémoire. Ce qui s'en rapprochait le plus devais être les albums de Reigns et Sticking Lizavetta ou le Jazz de Sweetback. Dream Theater ne faisait pas parti de mon univers musicale. À l'époque j'aurais sûrement classé le groupe dans la catégorie Pink Floyd de bas étage avant de mettre Wish You Were Here sur la platine. Et pourtant 2009 est aussi l'année de la sortie de Black Clouds & Silver Linings qui contient une de mes chansons favorites tous genres de musiques confondus : Wither.
Depuis la découverte tardive de l'album Images & Words, j'écoute les albums de Dream Theater avec une curiosité qui alterne entre ravissement et ennuie. Prenons une chanson. Une seule. The Count of Tuscany. Les paroles racontent une histoire qui serait arrivée à John Petrucci le guitariste du groupe alors que Dream Theater tournait pour l'album Train of Thought. Ayant croisé un personnages excentrique et étrange - le fameux comte de la chanson - il le suit et croit mourir. Une expérience qui peut aussi servir de parabole sur la vie et l'acceptation de la mort. Le morceaux à tiroir construit en plusieurs parties couvre divers champs de la musique rock progressive passant du metal à un folk teinté de pop avant de revenir au metal. Pendant une petite vingtaine de minutes vous aurez l'impression de vous promener dans une nouvelle gothique pour les paroles, épique pour la musique. Un résumé de ce que peut faire Dream Theater.
Depuis la découverte tardive de l'album Images & Words, j'écoute les albums de Dream Theater avec une curiosité qui alterne entre ravissement et ennuie. Prenons une chanson. Une seule. The Count of Tuscany. Les paroles racontent une histoire qui serait arrivée à John Petrucci le guitariste du groupe alors que Dream Theater tournait pour l'album Train of Thought. Ayant croisé un personnages excentrique et étrange - le fameux comte de la chanson - il le suit et croit mourir. Une expérience qui peut aussi servir de parabole sur la vie et l'acceptation de la mort. Le morceaux à tiroir construit en plusieurs parties couvre divers champs de la musique rock progressive passant du metal à un folk teinté de pop avant de revenir au metal. Pendant une petite vingtaine de minutes vous aurez l'impression de vous promener dans une nouvelle gothique pour les paroles, épique pour la musique. Un résumé de ce que peut faire Dream Theater.
Emeric Cloche.
Dream Theater, Black Clouds and Silver Linings, Roadrunner Records, 2009