Quand je suis chez les gens, je fouille toujours dans la discothèque et la bibliothèque au risque d'être un peu impoli. C'est Christophe de la librairie Entre deux Noirs (un sacré catalogue, une étape OBLIGATOIRE si vous passez par Langon) qui m'a mis dans les mains le dernier album - Clameurs, (Emarcy, 2007) - du trompettiste poète chanteur Jacques Coursil. Dès les premières notes j'ai pensé à Dave Douglas et son Charms of night sky (Winter & Winter, 1998) en plus destroy. En rentrant à l'appartement, je me suis procuré, hélico presto Minimal Brass son troisième album sortie 36 ans après Way Ahead (Sunspots, 1969). On parlera petit à petit de tous les albums de Jacques Coursil.
Le seul instrument que l'on entend dans Minimal Brass est la trompette de Jacques Coursil sur plusieurs pistes empilées les unes sur les autres. Un cocon de cuivre hallucinatoire se forme autour de l'auditeur qui peut flotter peinard, comme un oiseau. La trompette de Coursil entre en écho, les timbres se croisent, des cycles se déroulent sans brouhaha ; on pense aux recherches de Morton Feldman sur le son, de John Adams sur la répétition... avec LE son de monsieur Coursil.
Le seul instrument que l'on entend dans Minimal Brass est la trompette de Jacques Coursil sur plusieurs pistes empilées les unes sur les autres. Un cocon de cuivre hallucinatoire se forme autour de l'auditeur qui peut flotter peinard, comme un oiseau. La trompette de Coursil entre en écho, les timbres se croisent, des cycles se déroulent sans brouhaha ; on pense aux recherches de Morton Feldman sur le son, de John Adams sur la répétition... avec LE son de monsieur Coursil.