Thérèse Desormeaux & Billie Holiday
Qu'est-ce que la fiction peut apporter à la réalité des faits ? Un éclairage, quelques images, le poids du romanesque. Ma seule ambition, c'est que ma fiction ne se heurte pas au réél, mais le fasse surgir.
Michel Boujut dans La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive, Rivages/Noir, 2008.
A la manière d'André Gide avec La séquestrée de Poitiers (1930) qui ouvrait la collection "Ne jugez pas" chez Gallimard, Michel Boujut signe avec La vie de Marie Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive chez Rivages/Noir un très bon "roman enquête" sur un fait divers qui défraya la chronique des journaux de Sud-Ouest à Paris Match en passant par Détective et La Dépêche. Si Michel Boujut est le spécialiste du cinéma (Claude Sautet, le road movie et Win Wenders) dont on connait les critiques de Charlie Hebdo à Télérama, il est aussi passioné de Jazz et son roman fourmille de références. On y croise pêle mêle Frank Ténot qui dirigea Jazz Magazine, Guy Lafitte, Big Bill Broonzy, Louis Armstrong, Sydney Bechet, Hugues de Panassiè le boss du Hot Club de France et tout une clique de joyeux drilles qui secouèrent les années 50. Michel Boujut les campent là avec un style léger et précis, à force de petits détails et de références et les fait revivre pour nous. Mais surtout c'est à Billie Holyday qu'on pense, Billie Holiday et sa vie tragique en parallèle avec la vie de Marie Thérèse Désormeaux, comme deux femmes brisées qui se soutiennent.
Voici Billie Holiday, Lester Young et Gerry Mulligan dans un Fine and Mellow extra-ordinaire.
Michel Boujut, La vie de Marie Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive est sorti chez Rivages/Noir en 2008.
Qu'est-ce que la fiction peut apporter à la réalité des faits ? Un éclairage, quelques images, le poids du romanesque. Ma seule ambition, c'est que ma fiction ne se heurte pas au réél, mais le fasse surgir.
Michel Boujut dans La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive, Rivages/Noir, 2008.
A la manière d'André Gide avec La séquestrée de Poitiers (1930) qui ouvrait la collection "Ne jugez pas" chez Gallimard, Michel Boujut signe avec La vie de Marie Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive chez Rivages/Noir un très bon "roman enquête" sur un fait divers qui défraya la chronique des journaux de Sud-Ouest à Paris Match en passant par Détective et La Dépêche. Si Michel Boujut est le spécialiste du cinéma (Claude Sautet, le road movie et Win Wenders) dont on connait les critiques de Charlie Hebdo à Télérama, il est aussi passioné de Jazz et son roman fourmille de références. On y croise pêle mêle Frank Ténot qui dirigea Jazz Magazine, Guy Lafitte, Big Bill Broonzy, Louis Armstrong, Sydney Bechet, Hugues de Panassiè le boss du Hot Club de France et tout une clique de joyeux drilles qui secouèrent les années 50. Michel Boujut les campent là avec un style léger et précis, à force de petits détails et de références et les fait revivre pour nous. Mais surtout c'est à Billie Holyday qu'on pense, Billie Holiday et sa vie tragique en parallèle avec la vie de Marie Thérèse Désormeaux, comme deux femmes brisées qui se soutiennent.
Voici Billie Holiday, Lester Young et Gerry Mulligan dans un Fine and Mellow extra-ordinaire.
Michel Boujut, La vie de Marie Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive est sorti chez Rivages/Noir en 2008.