Luigi Grasso, que le film commence !

Depuis mon fauteuil, je lance le nouveau disque de Luigi Grasso avec la télécommande. En ces temps modernes la télécommande de la chaine Hi-Fi c'est mon téléphone branché sur Qobuz. Il gère le son en High-Res grâce à un petit Octavio relié à l'ampli. Bref je lance le disque La Dimora Dell'Atrove. C'est un film qui commence dans un ambiance étrange et familière. Un film aux allures d'années 50 avec un arrière plan West Coast Jazz. Je pense au symphonisme hollywoodien des films comme Laura, Forever Amber, The Bad and the Beautifull. Si des réminiscences de Stan Kenton et de Chico Hamilton me viennent en tête, elles sont torpillées par un côté free jazz comme avec cette clarinette à la Ornette Coleman (Variazone II Primo Tema et plus loin Epilogo). La Dimora Dell'Altrove est une suite, un moyen métrage de 38 minutes en compagnie de la NDR de Hambourg. Et déjà je lorgne du côté des autres albums de Luigi Grasso, The Greenwich Session, l'invitation au voyage, La Section rythmique +2 ou ce Birth of Bird avec le Big Band WDR dirigé par Jörg Achim Keller. Et surtout Dantesca qui marie musique classique et jazz (à ce que j'ai compris). Mais avant cela, je vais fouiller dans mes CD et extraire ce disque RCA Victor avec David Raskin conduisant le New Philharmonie Orchestra. Ce disque qui joue des extraits de LauraForever Amber et The Bad and the Beautifull.

Emeric Cloche.