Nantes la nuit |
Est-ce son côté cinématographique marqué mélangé à l'influence de Haendel qui rend cette première sonate de Prokofiev pour piano et violon opus 80 si attachante ?
Si l'on en croit les notes de pochette de la version Harmonia Mundi (HMU 102) avec Georgi Badev au violon et Nikolai Evrov au piano, cette première sonate a été conçue à Paris en 1938 et n'est achevée qu'en 1946 après que Prokofiev ait composé pour le cinéma d'Eisenstein. Il suffit de s'installer confortablement dans un fauteuil et d'écouter. Impossible de s'ennuyer durant les 4 mouvements. Ce qui se passe ici est à la fois tragique, étrange et beau comme dans un film.