Un homme, une femme
Cela semble être devenu la norme du genre : les zombies envahissent le monde, un homme et une femme se rencontrent et tentent de survivre. Puis ils rencontrent un groupe qui lui aussi tente de s'en sortir. Les thématiques peuvent alors se dégager : organisation du groupe, place de l'individu, morale... Dans Dead Season, tout cela est abordé de manière efficace et assez intelligente.
Un bon moment
La musique très présente dans le film n'est pas utilisée pour faire sursauter, mais pour installer une atmosphère et cela fonctionne, la façon de filmer (qui n'est pas sans rappeler 28 Jours plus tard et 28 semaines après) est assez prenante et s'arrête juste avant d'en faire trop.
Charme du petit budget
Avec Dead Season vous retrouverez le plaisir des films d'horreurs tournés avec un budget restreint : 2 boitiers Canon EOS 7 D, une flopée d'acteurs inconnus (mais avec des rôles principaux qui s'en sortent bien), une île paradisiaque (Vieques dans le triangle des Bermudes, hors saison), des tunnels, des bâtiments abandonnés, des plages et de la forêt. Le scénario est assez dynamique et on évite presque toutes les scènes ennuyeuses du genre.
Dead Season, Adam Deyoe, 90 min, 2012