Lonely Betty fait partie de ces courtes histoires à prendre en main dans un train ou un dimanche dans un canapé. Le format et l’habileté de l’auteur garantissent une récréation de qualité, pas de raison de bouder ce plaisir, aussi bref fut-il.
Dès le début Joseph Incardona sème les indices dans ses phrases et seuls les lents de la comprenette comme moi mettront du temps à percevoir l’hommage. Au-delà de cet aspect se pose surtout une bonne histoire. Celle des pouvoirs mystérieux d’un jeune garçon auxquels un vieux flic est confronté soixante ans plus tard. C’est une histoire policière forte en ambiance, mais aussi celle d’un auteur qui explore les meilleures méthodes pour avoir « une bonne histoire à raconter ».
Si vous n’avez jamais lu Joseph Incardona et que ce roman vous a séduits, allez donc voir dans un format plus long, avec une histoire encore plus noire : Remington.
Dès le début Joseph Incardona sème les indices dans ses phrases et seuls les lents de la comprenette comme moi mettront du temps à percevoir l’hommage. Au-delà de cet aspect se pose surtout une bonne histoire. Celle des pouvoirs mystérieux d’un jeune garçon auxquels un vieux flic est confronté soixante ans plus tard. C’est une histoire policière forte en ambiance, mais aussi celle d’un auteur qui explore les meilleures méthodes pour avoir « une bonne histoire à raconter ».
Si vous n’avez jamais lu Joseph Incardona et que ce roman vous a séduits, allez donc voir dans un format plus long, avec une histoire encore plus noire : Remington.
Joseph Incarona, Lonely Betty, finitude, 2010, 13 euros, 111 p.