The Modern Jazz Quartet, Pyramid, Atlantic, 1959


Dans l'album Pyramid du Modern Jazz Quartet on trouve la composition Romaine du guitariste Jim Hall et il faut entendre comment Milt Jackson (le vibraphoniste) arrive à capter l'ambiance avec ses lames et ses baguettes, le piano feutré de John Lewis, les coups de cymbale - très doux - de Connie Kay. Et Percy Health qui joue de l'archet sur sa contrebasse dans How High The Moon, un vrai régal, un peu décalé comme les pages des contes d'Howard Phillip Lovecraft quand la trouille la met un peu en veilleuse. Mais ce ne sont pas les seulse surprises du programme. On croisera aussi un tube de Duke Elligton It don't mean a thing (if it ain't got that swing) et puis il y a Pyramid cette étrange construction nonchalante de dix minutes, un genre de rêverie jazz. Cet album, c'est comme si le Modern Jazz Quartet essayait de porter en douceur quelques coups aux étoiles pour nous les décrocher.

Modern Jazz Quartet, It don't mean a thing (if it ain't got that swing)