Les extra-terrestres sont sur terre !
Rien à voir avec la frimousse d’E.T., les écailles de V., les silhouettes de Rencontres du 3e type ou la satire Mars Attacks. Ces êtres venus de l’espace dans leur gros vaisseau stationné au-dessus de Johannesbourg posent un problème tout simple... ils sont nombreux, miséreux, parqués dans un ghetto et livrés à eux-mêmes. Au bout de 20 ans, les habitants de Johannesburg ne supportent plus ces réfugiés envahissants et désagréables, voleurs, fauteurs de trouble... Ou comment appliquer le problème de la différence dans un film aux problématiques très actuelles.
Sur la forme, le réalisateur a choisi de mélanger des prises de vue façon documentaire, appuyées par le témoignage des acteurs de l’opération qui vise à faire déménager les quelques un million de « crevettes » vers un autre bidonville. Ces plans sont entrecoupés par d’autres, caméra extérieure, « omnisciente », et par des extraits de vidéo-surveillance. L’utilisation de ces 3 modes est assez intelligente.
Le film, lui, possède des ingrédients hollywoodiens dont il aurait sans doute pu se passer (l’histoire d’amour, un trop plein de scènes de combat) mais mélange aussi habilement action, science-fiction, humour et surtout... la gueule de ces créatures ! Le personnage principal, un administratif envoyé sur le terrain pour superviser l’opération de déplacement, va devenir l’objet de toutes les convoitises, se transformant en un mutant humain-crevette (La Mouche n’est pas loin) capable de manier des armes nouvelles. L’acteur, Sharlto Copley, joue à merveille son rôle de crétin.
Neill Blomkamp a 30 ans, c'est un réalisateur sud-africain et il vit au Canada. Il vient du court-métrage et de la pub (la Citroën C4 et le robot qui danse, c'est lui) et signe ici son premier film, produit par Peter Jackson, sur une idée de Fran Walsh.
District 9 est réussi mais il manque au film un quelque chose ; de bonnes idées (l’utilisation des symboliques politiques contemporaines : le MNU - Multi National United, les mercenaires qui composent l’armée privée...) côtoient un scénario parfois convenu : les extra-terrestres auraient gagné à être moins imprégnés de sentiments humains, quant à la fin elle traîne en longueur d’une façon archi-classique. Une chose est sûre, le scénario se prête à une suite.
Rien à voir avec la frimousse d’E.T., les écailles de V., les silhouettes de Rencontres du 3e type ou la satire Mars Attacks. Ces êtres venus de l’espace dans leur gros vaisseau stationné au-dessus de Johannesbourg posent un problème tout simple... ils sont nombreux, miséreux, parqués dans un ghetto et livrés à eux-mêmes. Au bout de 20 ans, les habitants de Johannesburg ne supportent plus ces réfugiés envahissants et désagréables, voleurs, fauteurs de trouble... Ou comment appliquer le problème de la différence dans un film aux problématiques très actuelles.
Sur la forme, le réalisateur a choisi de mélanger des prises de vue façon documentaire, appuyées par le témoignage des acteurs de l’opération qui vise à faire déménager les quelques un million de « crevettes » vers un autre bidonville. Ces plans sont entrecoupés par d’autres, caméra extérieure, « omnisciente », et par des extraits de vidéo-surveillance. L’utilisation de ces 3 modes est assez intelligente.
Le film, lui, possède des ingrédients hollywoodiens dont il aurait sans doute pu se passer (l’histoire d’amour, un trop plein de scènes de combat) mais mélange aussi habilement action, science-fiction, humour et surtout... la gueule de ces créatures ! Le personnage principal, un administratif envoyé sur le terrain pour superviser l’opération de déplacement, va devenir l’objet de toutes les convoitises, se transformant en un mutant humain-crevette (La Mouche n’est pas loin) capable de manier des armes nouvelles. L’acteur, Sharlto Copley, joue à merveille son rôle de crétin.
Neill Blomkamp a 30 ans, c'est un réalisateur sud-africain et il vit au Canada. Il vient du court-métrage et de la pub (la Citroën C4 et le robot qui danse, c'est lui) et signe ici son premier film, produit par Peter Jackson, sur une idée de Fran Walsh.
District 9 est réussi mais il manque au film un quelque chose ; de bonnes idées (l’utilisation des symboliques politiques contemporaines : le MNU - Multi National United, les mercenaires qui composent l’armée privée...) côtoient un scénario parfois convenu : les extra-terrestres auraient gagné à être moins imprégnés de sentiments humains, quant à la fin elle traîne en longueur d’une façon archi-classique. Une chose est sûre, le scénario se prête à une suite.