Frank Skinner & Hans J. Salter, Monster Music, Moscow Symphony Orchestra, William Stromberg, Marco Polo, 1995 / Naxos 2007.
La musique joue un rôle prépondérant dans le film d'horreur. Elle est un élément de l'ambiance, de l'émotion et du sursaut. Rares sont les films d'épouvante dont les images et la narration ne sont pas suivies de près par une musique qui aiguille le spectateur sur ce qu'il doit ressentir en soutenant le sentiment exposé à l'écran. A tel point que parfois, quand la chose est ratée, cette musique devient trop évidente ou rébarbative et, au lieu de porter le sentiment ou le ressenti, elle appuie dessus si fort que ça en devient ennuyeux.
Frank Skinner (1897-1968) et Hans J. Salter (1896-1994) cumulent à eux deux pas loin de 500 musiques de films dont un certain nombre pour les studios Universal. On les retrouve dans Monster Music pour les bandes originales de : Son of Frankenstein (Rowland V. Lee, 1939 avec Boris Karloff & Bela Lugosi), The Invisible Man Returns (Joe May, 1940 avec Vincent Price & Nan Grey) et The Wolf Man (Georges Waggner, 1941 avec Claude Rains & Bela Lugosi). Trois films qui marquent le début de la deuxième vague de production de films d'horreur chez Universal et dont la thématique musicale marquera une bonne douzaine de films dans les 20 ans à venir. Au début des années 40, la musique orchestrale avec cordes et instruments à vent (basses, tuba, trombonne, clarinette basse, basson) est prépondérante dans la musique de film. Elle porte littéralement le spectateur au gré des scènes et fait comme des vagues tour à tour calmes et furieuses. Roulements de tambours et coups de cymbales sont aussi présents et renforcent l'ambiance en marquant les temps forts. C'est grâce au travail de restauration et de ré-orchestration de John Morgan que l'on peut revivre les ambiances particulières de ces films. La plupart du temps les partitions orchestrales n'existent pas et John Morgan ne disposait que du mixage audio final sur le film lui-même et des partitions de piano approximatives déposées pour les besoins de copyrights ou pour conduire l'orchestre lors des sessions d'enregistrement. C'est à partir de ces éléments qu'il a essayé de reconstituer le plus fidélement possible les "Soundtracks" de ces trois films. Il suffit maintenant de fermer les volets, d'allumer une bougie ou deux et de monter un peu le son de la chaîne. Frissons garantis.
Voici un extrait de The Wolf Man de Georges Waggner, 1941
Frank Skinner (1897-1968) et Hans J. Salter (1896-1994) cumulent à eux deux pas loin de 500 musiques de films dont un certain nombre pour les studios Universal. On les retrouve dans Monster Music pour les bandes originales de : Son of Frankenstein (Rowland V. Lee, 1939 avec Boris Karloff & Bela Lugosi), The Invisible Man Returns (Joe May, 1940 avec Vincent Price & Nan Grey) et The Wolf Man (Georges Waggner, 1941 avec Claude Rains & Bela Lugosi). Trois films qui marquent le début de la deuxième vague de production de films d'horreur chez Universal et dont la thématique musicale marquera une bonne douzaine de films dans les 20 ans à venir. Au début des années 40, la musique orchestrale avec cordes et instruments à vent (basses, tuba, trombonne, clarinette basse, basson) est prépondérante dans la musique de film. Elle porte littéralement le spectateur au gré des scènes et fait comme des vagues tour à tour calmes et furieuses. Roulements de tambours et coups de cymbales sont aussi présents et renforcent l'ambiance en marquant les temps forts. C'est grâce au travail de restauration et de ré-orchestration de John Morgan que l'on peut revivre les ambiances particulières de ces films. La plupart du temps les partitions orchestrales n'existent pas et John Morgan ne disposait que du mixage audio final sur le film lui-même et des partitions de piano approximatives déposées pour les besoins de copyrights ou pour conduire l'orchestre lors des sessions d'enregistrement. C'est à partir de ces éléments qu'il a essayé de reconstituer le plus fidélement possible les "Soundtracks" de ces trois films. Il suffit maintenant de fermer les volets, d'allumer une bougie ou deux et de monter un peu le son de la chaîne. Frissons garantis.
Voici un extrait de The Wolf Man de Georges Waggner, 1941