Desaster, pas disaster

 Laprès-midi du 24 Octobre lors d'un cours sur les littératures criminelles, j'en suis venu à parler de Haunting Siren de Desaster alors que nous abordions le traitement du décor dans le roman à mystère. Cela grâce à (ou à cause de...) Mort sur le Nil d'Agatha Christie dont je disais que l'intrigue pouvait se transporter sur le Rhin. Et de mettre ses sirènes dans le décor à la place des momies... d'où Haunting Siren de Desaster.

Sauf que - comme à chaque fois - je me suis trompé sur le nom du groupe. J'ai dit "disaster". Un étudiant est venu me voir à la fin du cours pour me demander si c'était bien ce groupe dont je parlais... son téléphone affichait la pochette d'un disque de Disaster, un groupe espagnol. 

Bref en remontant vers la gare pour rentrer à Nantes, je mets Desaster (le groupe allemand) sur mon Qobuz. Au kiosque à journaux, je suis bien décidé à me procurer le Mad Movies du mois d'Octobre, sauf que je vois un Metallian avec Lorna Shore en une et que je me dis "tiens ça me changera de mon Rock Hard". Dans le train, à là page 30, devinez quoi ..? Une interview de Desaster (et non Disaster le groupe espagnol). J'apprends qu'ils viennent de sortir Kill All Idols, leur dixième albums.

L'album dans tout ça ? 
Il est bien. C'est du Desaster, entre thrash et black metal avec un soupçon de punk et de heavy metal. Méchant et "à l'ancienne" à l'image de la pochette signée Chris Moyen

Emeric Cloche.