Inglorious, un fort bon retour

 J'ai abandonné l'écoute des albums de Inglorious à We will ride (oui bon d'accord, il faut peut-être que je me penche à nouveau dessus) et ce n'est pas l'album de reprises Heroïnes (une bonne idée pourtant) qui m'a donné envie de me plonger dans V (dont la jaquette banale ne m'a pas attiré non plus). Mais, mon Rock Hard de Juillet (sous la plume de Stéphane Auzilleau), en parle en bien et je me suis dit qu'il ne fallait pas juger un bouquin sur sa couverture. Me suis souvenu que la voix de Nathan James peut faire de forts belles choses ; cerise sur le gâteau, le guitariste Richard Shaw (Cradle of Filth) joue sur l'album. Alors j'ai écouté et réécouté. V est de fort belle facture (on ne dirait presque pas un disque de Frontiers Music, oui je suis méchant avec eux). Il y a là un parfum des années 90, avec un mélange de classic rock, un peu de fusion, du prog' (le batteur Henry Rogers n'y est pas pour rien) et du hard rock (qui reste la principale marque de fabrique du groupe) teinté de heavy metal. Le son est bon ! Je veux dire la production (on dirait presque pas un disque de...) est tout à fait acceptable, n'en jetez plus, V risque fort d'être un des albums de l'été, enfin du mien. Je vais ranger l'album trop loin de Deep Purple et Led Zeppelin. Oui, rien que ça. On en reparle à la rentrée...

Emeric Cloche. 

 

Pochette de l'album Inglorious V, le visage d'une android sur fond d'espace