Hier... fin de dimanche avec A story to tell de Timeless Fairytale du néoclassique qui s'ouvre sur un titre ressemblant à du Yngwie Malmsteen. S'ensuit une promenade dans les années 90 laissant l'impression de regarder un VHS avec les oreilles. Le power / heavy metal qui est joué se teinte parfois d'AOR (Master of Illusion, Trust your heart) rien de grandiloquent et la batterie est beaucoup moins ennuyeuse que dans la plupart des albums de power metal. C'est fort agréable pas seulement pour la nostalgie. Claviers, guitares, chants et chœurs ferraillent avec vigueur et il serait bien dommage de bouder notre plaisir sous prétexte que nous sommes (déjà) en 2025... L'album date de 2024, c'est le premier du groupe. Un démarrage plus que prometteur !
Je ne vais pas vous cacher que c'est la pochette (aux détails grossiers et étranges générée par un prompt et une Intelligence artificielle ?) qui m'a intrigué avec son côté Script for a Jester's Tear de Marillion, même si c'est plus du vers Savatage que cet album nous emmène (A Story to tell). Des morceaux comme The Last Chance flirtent avec le rock progressif et quelque chose des années 80, une certaine insouciance musicale, un peu comme les vêtements et les coupes de cheveux de l'époque.
Emeric Cloche.