Exocrine, un peu de cuivre dans le metal.

 

Pochette de l'album Exocrine, Legend. On y voit une immense créature et une ville en feu dont certains bâtiments s'élèvent dans le ciel.

Il suffit d'écouter le titre Legend pour savoir si vous êtes d'accord pour vous noyer dans le tourbillon musical d'Exocrine ; une tempête de guitare basse batterie technical death metal pur jus et... une trompette jazz hispanisante. Dommage qu'ils ne se servent pas des cuivres plus souvent. Le métal manque parfois cruellement de variété instrumentale. Ceci dit, variation est un mot qui colle bien au groupe bordelais. Variations de rythmes, de tons, de petits breaks bienvenus et l'utilisation soudaine de chœurs aériens permettent de ne pas s'ennuyer à l'écoute de ce sixième album. Les sons de guitare piochent dans divers styles allant de l'indus au heavy metal voire au hard rock (essayer donc Dust in the Naught et Warlock). Au milieu de toute cette technicité death metal, il y a la liberté, celle que l'on retrouve dans le jazz (Dragon). Une de mes écoutes favorites de 2024.

Emeric Cloche.