Chez Azelma tout est bien en ordre autour de la batterie robotique (et hallucinatoire) façon "death metal technique". Le plan se déroule sans accros, mais pas sans surprises. Le quatuor délivre un metal classe et fort bien produit (on retrouve là du monde de chez Igorrr au mixage). Le chant passe par plusieurs registres en restant extrême (ça growl, ça hurle, ça grogne, ça couine même un peu...). Le death metal des niçois est technique, moderne et il possède - dès ce premier album - un petit quelque chose à lui qui éclot entre les débuts du death (Death justement) et ce qui se fait maintenant (Gojira, Rivers of Nihil...). Avec six morceaux pour vingt trois minutes pleines de bonnes idées le premier EP Swallowed by my own sins donne envie de se précipiter aux concerts. On attend la suite !
Emeric Cloche