P.O.D. old formula, new things !

 

P.O.D. Veritas

(Bilingual review - English version below)

Onzième album pour P.O.D. le groupe de San Diego (Californie), Veritas part sur une solide accroche de trois morceaux (Drop, I Got That et Afraid to die) vite rattrapés par le Nu Metal dans la façon de marier diverses façon chanter (Lay Me Down et I won't bow down). C'est un peu comme si le chanteur se lamentait dans un désert avec une réverbération naturelle de cathédrale ou comme s'il chantait tout en se coinçant les doigts dans une portière un peu molle (qui fait mal, mais pas trop) ; si vous êtes allergique à ce genre de chant ça va être dur (et vous aurez sûrement décrocher dès Dead Right). On assiste par ailleurs à un mélange de punk californien et de hip hop. Le mélange des genres musicaux (Lies we tell ourselves et We are One) avec une base hard-core et "easy listening" est une des marques du groupe et cela fonctionne depuis un quart de siècle ; même dans les moments les plus osés (Breaking).

Il n'y a plus qu'à laisser l'album tourner lors d'une ou trois promenades pour que tout cela rentre en tête. Onze morceaux c'est court. Après avoir écouté le disque on a tout de suite envie de le rejouer, de rester dans cette énergie teintée d'un soupçon de nostalgie. La vieille formule de P.O.D. fonctionne. Veritas risque fort de devenir un "buddy". Ici c'est chose faite.

À ranger pas très loin de Rage Against the Machine et pourquoi pas le Darker Still de Parkway Drive pour cette étrange énergie teintée de nostalgie.

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Eleventh album for P.O.D. from San Diego (California), Veritas starts with a solid hook of three songs (Drop, I Got That and Afraid to die) quickly caught up by Nu Metal by combination of various singing styles (Lay Me Down and I won 't bow down). It's sound like the singer is lamenting in a desert with a natural cathedral reverberation or as if he is singing with his fingers stuck in the door (which hurts, but not too much); if you are allergic to this kind of singing it will be hard (and you will probably stop during Dead Right). Here you have also a mixture of Californian punk and hip hop. The mix of musical genres (Lies we tell ourselves and We are One) with a hard-core and "easy listening" base is one of the group's trademarks and it has worked for a quarter of a century; even in the most daring moments (Breaking).

All you have to do is let the album play during one or three walks and all of this will stuck to your mind. Eleven songs is short. After listening to the record you immediately want to play it again, to stay in this energy and this hint of nostalgia. The old formula of P.O.D. works. Veritas is likely to become a “buddy”. Here it is done.

Store not far from Rage Against the Machine and why not Parkway Drive's Darker Still for this strange energy tinged with nostalgia.

Emeric Cloche.