Comme son nom ne l'indique pas les membres de Svalbard sont originaires de Bristol. Formé en 2011 le groupe se compose aujourd'hui de Serena Cherry, Mark Lilley, Matt Francis et Liam Phelan. Leur musique est fidèle a ce qui se passe par-ci par-là depuis disons une grosse vingtaine d'années en mélangeant allégrement le hardcore, le punk, le black metal et d'autres sous genre de la grande famille metal dans un un brûlot ardent. Les textes abordent des sujets comme les violence faites aux femmes avec des focus sur la culture du viol (What was she wearing ?), la femme objet (The Currency of Beauty) ou les trolls de l'Internet (Click Bait), mais aussi la dépression (Silent Restraint), les histoires pas d'amour (Open Wound) le tout dans une poésie introspective pas ennuyeuse. Si les mélodies et les nappes de guitares donnent un côté aérien aux morceaux la colère suinte de la voix de Serena et la batterie sait se faire chtonienne. En entendant d'être mort nous voilà bien vivant et énervé.
À écouter au minimum trois fois dans sa vie. Notons au passage que Metal Hammer place cet album en 6éme position des meilleurs albums de 2020 entre Oceans Of Slumber et Oranssi Pazuzu.
Emeric Cloche.
Svalbard, When I Die, Will I Get Better ? (Church Road Records, 2020).