L'émotion peut jaillir d'une œuvre d'art. C'est même un élément principal de sa définition - celle d’œuvre d'art - en tant qu'objet.
À partir du moment où l'émotion est là - face à une œuvre - l'imaginaire est nourri et le monde intérieur peut s'enrichir. C'est un aliment de base du monde intérieur.
Les images sont plus dictatoriales que les mots - que la lecture - mais elles le sont sûrement moins qu'elles n'y paraissent. le film Zombie (Georges A. Romero, 1978) marquera à jamais le mythe du zombie. Il a façonné un imaginaire, mais une fois que les images sont digérées et reproduites chacun peut s'en emparer et décliner l’œuvre.
David Bowie, Heroes, RCA, 1997
Photo : Zombie Walk, Nantes, Emeric Cloche, 2019