L'appel de Cthulhu, Maléfices, Chill... voilà trois jeux de rôle classiques qui chacun à leur façon mettent en scène l'épouvante. Nous pouvons y ajouter Colonial Gothic, Sombre et Within pour les plus connus. Chacun de ces jeux possède son ambiance bien à lui. L'épouvante est un domaine très large qui peut s'aborder de diverses manières et se jouer à diverses époques. On n'a pas peur de la même façon dans L'Appel de Cthulhu ou dans Maléfices.
La première partie que nous avons faite à Donjons & Dragons 5ème édition était une version (amputée de la plupart des combats) du scénario La corde du Pendu de Pathfinder. Pas vraiment du Donjons & Dragons comme on l'entend habituellement, mais plutôt un scénario d'épouvante à la sauce médiévale fantastique. C'est que l'épouvante a toujours tenue une place importante dans nos soirées jeu de rôle.
Est-ce parce que nous sommes de la génération baignée dans les romans de Stephen King, Anne Rice et Clive Barker ? Est-ce la fréquentation des J'ai Lu épouvante et des Pocket Terreur ? La lecture de Mad Movies ou les VHS de film d'horreur, de science fiction et de fantastique empruntées dans les défunts vidéo club ? Les X-files et Twin Peaks à la télévision ?
Nous aimions nous faire peur et quelque chose me dit que ce plaisir n'est pas passé. Gothique, pulp, gore, psychologique... d'où vient ce besoin d'épouvante teinté d'une légère fascination ? La catharsis peut-être ? Tenter de dompter ses peurs ? Explorer la condition humaine au travers d'un prisme poussé à bout ? L'émotion, sûrement. La peur est évocatrice. L'épouvante est un bon ingrédient pour raconter une histoire. Quand elle se termine, bien ou mal, notre monde reste à peu près intact, ce qui est arrivé n'est pas possible, tout au moins pas comme ça. L'épouvante est juste venue se promener dans notre imagination avant de retourner dans l'ombre. Oh, elle aura bien laissé quelques cailloux sur son chemin, quelques cailloux qui pourront nous servir.
Dernièrement je me suis procuré la dernière édition en date (la 3ème) du jeu de rôle Chill qui vient de paraître chez A.K.A Games. C'est un jeu auquel nous jouions à la fin des années 80 en même temps que L'Oeil Noir et L'Appel de Cthulhu. Depuis, un parfum de Ça de Stephen King, de Brèche vers l'enfer de Kathe Koja, d'Entretien avec un vampire d'Anne Rice, de Démences de Graham Masterton, de Black Mariah de Jay R. Bonansinga et de l'anthologie Territoires de L'inquiétude d'Alain Dorémieux plane sur quelques-unes de mes nuits. Et puis j'ai eu une idée... une idée de scénario.
Dernièrement je me suis procuré la dernière édition en date (la 3ème) du jeu de rôle Chill qui vient de paraître chez A.K.A Games. C'est un jeu auquel nous jouions à la fin des années 80 en même temps que L'Oeil Noir et L'Appel de Cthulhu. Depuis, un parfum de Ça de Stephen King, de Brèche vers l'enfer de Kathe Koja, d'Entretien avec un vampire d'Anne Rice, de Démences de Graham Masterton, de Black Mariah de Jay R. Bonansinga et de l'anthologie Territoires de L'inquiétude d'Alain Dorémieux plane sur quelques-unes de mes nuits. Et puis j'ai eu une idée... une idée de scénario.
Emeric Cloche