The Cowboy Sixters, Skin Territories



Les Cowboy Sixters ont enregistré ce dernier album à la campagne. Quelques jours en studio, tout en analogique. Il en ressort un son chaud et des basses bien présentes. Le style du groupe a évilué, si on retrouve l'originalité et l'indéniable patte rock, la guitare de Mathieu est un peu moins présente ; nul doute que les prises analogiques ont changées la façon de mettre en boîte les morceaux ; c'est plus brut. Mais ne vous inquiétez pas les Cowboy Sixters sont toujours les Cowboy Sixters. Un style immédiatement reconnaissable grâce au timbre de voix d'Alain (moins dylanienne que d'habitude), la grosse basse - ce n'est pas pour rien qu'il porte une casquette Suicidal Tendencies - de Sébastien ou la batterie à la fois carré et surprenante de Gatien. L'album Skin Territories avance avec la puissance et la grâce d'une harde de chevaux dans la plaine. Vous pouvez aussi imaginer une locomotive à vapeur à travers de larges paysages. Choisissez l'image que vous voulez, mais choisissez quelque chose d'ample et qui évoque de larges étendues. 
Skin Territories est un bloc musical qui ne s'estompe que longtemps après le I leave you tonite qui referme l'album.
 
À écouter avant tout : Le petit polar Blond Haired Women Killer ou Into The Wild. Un peu de Nick Cave et de Violent Femmes mélangés. Et je pèse mes mots.
Emeric Cloche.