Mêlée de l'arbre, Nantes, 2016 |
Tu as l'éternité devant ton dos
croqués tout cru
dans un poème de Baudelaire
ou sur la tombe d'un cimetière
De la beauté des marbres à
l'orée qui fût
le lys, la pierre, le bois, le fer
ton château à la petite cuillère
La lumière qui circule
dans l'ombre de ton sang macule
les herbes drues
La torche levée bien haute
C'est là il faut que tu sois fort
la grande mêlée des aurores
commence crue
Tu n'es pas astronaute