"Christine est partie. "Le soleil a tourné, je pars", a-t-elle dit. C'est justement l'heure où ma tombe bénéficie du plus bel éclairage. La croix frappée de dos par la lumière, comme prise à revers. On ne voit qu'elle."
Pour son premier roman (il s'agit plutôt d'une nouvelle) paru chez Gallimard en 1990 la narratrice (qui n'est pas Christine Angot) observe Christine Angot depuis le ciel. Le choix de point de vue est ici fantastique : le livre est écrit par un ange qui rédige le livre de vie de Christine.
J'ai pensé à David Goodis pour le propos (pas pour le style qui est assez banal) ; c'est violent et dur. J'ai aussi pensé à un bouquin lu il y a très longtemps Poing Mort de Nina Bouraoui, un bouquin qui m'avait marqué à l'époque.
Vu du ciel fonctionne (malgré son point de vue angélique) comme une charge contre le monde. Un peu comme dans le roman noir, personne n'est épargné et le constat est accablant.
J'ai pensé à David Goodis pour le propos (pas pour le style qui est assez banal) ; c'est violent et dur. J'ai aussi pensé à un bouquin lu il y a très longtemps Poing Mort de Nina Bouraoui, un bouquin qui m'avait marqué à l'époque.
Vu du ciel fonctionne (malgré son point de vue angélique) comme une charge contre le monde. Un peu comme dans le roman noir, personne n'est épargné et le constat est accablant.