Ici, tout est parfait ; paroles, thématiques et musique se répondent dans une ambiance à la fois familière, étrange et flippante. Même si je ne suis pas entièrement convaincu par la mise en image d'Andrew Colunga (un peu trop littérale et tranchée quant au personnage du prêcheur et de l'homme au manteau noir) il a très bien attrapé le côté nocturne et campagnard de ce que Dylan appelle son (presque) "I Walk The Line" à lui dans les Chroniques Volume 1 (Gallimard, 2005).