Étoiles.
Mes pieds humides grattent sous leur coque plastique. Le monde s'est fissuré en deux entités distinctes. Il y a ce qui est en bas, drapé de ténèbres, tout en contours, en angles, en solidités qu'il faut éviter. Et il y a ce qui est en haut. La luminescence lointaine d'un univers entier qui irradie, un halo éthéré sur lequel rien d'ici-bas ne peut avoir de prise. Libre d'obstacles et d'entraves. Soulignant par là même toutes celles qui m'encombrent, mais d'une manière ordinaire, d'une manière tendre.