Quand j'ai commencé à écouter Time To Die, je me suis dit : Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu ne te passes pas plutôt leur album Black Masses, tu sais très bien que tu vas toujours trouver la même chose avec ce groupe.
Et c'est vrai, on trouve la même chose et c'est bien.
Et c'est vrai, on trouve la même chose et c'est bien.
Electric Wizard est à la fois une musique de canapé et une musique de route.
C'est encore et toujours un rejeton de Black Sabbath.
Un gamin geignard qui prend son temps.
Et ça sent encore et toujours la drogue dans la chambre.
Il y a quelque chose de The Wicker Man qui plane ici. Et l'imagerie de films gothiques et d'épouvantes des années 70 et 80 - la marque du groupe - est toujours là. C'est le huitième album, c'est toujours aussi lourd avec ce qu'il faut de langueurs électriques, de solos moites et abrasifs. Ça fleure bon le chaudron de la sorcière et ce qui se remonte à la surface du bouillon est hostile et prégnant.
NB : Contrairement à pas mal de sorties 33 tours actuelles, vous pouvez vous procurez le vinyle, Elecrtic Wizard enregistre ses albums en analogique, vous aurez donc un vrai son, pas une adaptation de la matrice CD. Par contre il faudra vous relever 3 fois pour changer les faces... ce qui peut nuire à la continuité de l'album.
Electric Wizard, Time To Die, Spinefarm Records, 2014
Electric Wizard, Time To Die, Spinefarm Records, 2014