Piazolla, Barbara, Claude Nougaro, Juliette Greco, Charlie Haden, Chet Baker, Michel Portal... Richard Galliano a jouer avec beaucoup de monde. Après 45 ans de carrière il pousse la porte de Deutsche Grammophon et s'empare des airs populaires de Jean Sebastien Bach.
Galliano joue en solo (Suite pour violoncelle seul) et en Sextet (avec les violonistes Jean Marc Apap et Jean-Marc Phillips, le contrebassiste Stéphane Logerot et le violoncelliste Raphaël Pidoux), il passe de l'accordéon au bandonéon et du bandonéon à l'accordina, le tout a été enregistré façon live en deux jours à l’église de Notre Dame du Liban à Paris. Le répertoire best of - les airs les plus populaires pour un instrument populaire - de Bach sonne proprement, parfois un rien musette avec ce qu'il faut de guilleret quand l'air s'y prête. L'accordéon (le piano du pauvre) est apparu une centaine d'années après la mort de Jean Sebastien Bach, l'instrument à une sonorité proche de l'orgue et on se laisse facilement bercer par les vagues de contrepoints. Bach à l'accordéon, comme Bach au saxophone, ça fonctionne. La musique de Jean Sebastien Bach est tout terrain, l'accordéon de Richard Galliano aussi.