Janvier 2014 a vue arriver le 5ème album de Robin McKelle, une nonchalance soul et assurée. 12 compos originales et la reprise d'un tube chanté par Nina Simone, un Don't Let Me Be Misunderstood qui illustre ce que Robin peut apporter à la musique des années 60' et 70'.
Si j'avais écouté un peu plus Patrick Foulhoux je n'aurais pas attendu 2014 pour me procurer un disque de Robin McKelle. La voix d'alto de la chanteuse est belle et descend parfois un peu dans les graves ; le groupe qui l'accompagne - les Flytones - se promène dans chacune des compositions avec l'aisance et la classe des déjà vieux routiers du jazz et de la soul. Les morceaux jouent avec des métaphores mêlant jeux de cartes, désir, éléments naturels (lac, rivières...), bonbons et amour ; hymne à la danse funky ; dommages collatéraux des love story (le manque, le regret). Et comme l'amour est un mot dans lequel vous pouvez enfourner pas mal de choses on y parle aussi de la ville de Memphis et d'un coin que Robin appelle "home". Le dîner ne serait pas complet sans une plongée dans les souvenirs.
Un disque roboratif.