Souvent on ne prend pas garde aux paroles des groupes anglo-saxons auxquels nous biberonnons (empire oblige...). Parfois passer à côté des paroles peut-être dommage, voire dommageable. Passover est le titre du premier album des Black Angels et Passover, en anglais, c'est Pâques.
Les pistes de lecture proposées ici ne sont pas définitives ; si vous avez des commentaires, des précisions, des corrections, des désaccords à apporter, n'hésitez pas à les laisser dans les commentaires. Nous avons déjà abordé l'album sur Duclock dans The Black Angels, Vrombissements et pratiquons maintenant une lecture morceau par morceau.
Les pistes de lecture proposées ici ne sont pas définitives ; si vous avez des commentaires, des précisions, des corrections, des désaccords à apporter, n'hésitez pas à les laisser dans les commentaires. Nous avons déjà abordé l'album sur Duclock dans The Black Angels, Vrombissements et pratiquons maintenant une lecture morceau par morceau.
Young Men Dead fonctionne par images.
La chanson nous plonge dans un univers de collines en guerre. Ici on tue sans viser vraiment, il y a de l'acier et du feu ; il faut courir et une certaine confusion règne. La chanson se termine avec l'idée que le combat se joue aussi dans la tête de ceux qui se battent Fire at the breeze that blows these thoughts through our mind / Hire only thieves to steal the thoughts from our heads.
The First Vietnamese War continue sur la thématique de la guerre. Si les voyages forment la jeunesse, celui-là a tué des milliers de jeunes américains pendant que de plus vieux restaient planqués, au pays, pour diriger les opérations. Voilà une chanson qui n'est pas sans rappeler Master Of War de Bob Dylan. Sauf que le final est moins optimiste puisqu'à la fin de la chanson des Black Angels on vient chercher les gamins pour une nouvelle guerre.
The Sniper at the Gates of Heaven reste dans le champ lexical de la guerre : il y a un tireur d'élite aux portes du paradis. L'idée de poursuite est là : Don't stop moving they're right behind you et l'enfer peut arriver à tout moment What is it like when hell surrounds you. La chanson traite peut-être de la foi ; de prédicateurs qui interprètent la bible et se donnent le droit de faire le tri en séparant les bons croyants des mauvais ? Ceux qui iront au paradis et ceux qui n'iront pas...
The Prodigual Sun ressemble fort à une chanson religieuse ou tout au moins mystique sur la renaissance et la guérison. C'est un hymne au soleil. Peut-être le genre de toune à se passer le matin pour faire sa gymnastique ?
Black Grease aborde une relation forte faite d'amour et de haine. Une relation qui change les personnes.
Manipulation parle de belles choses, d'argent, de mort, de côté sombre. La chanson décrit une femme et cette femme semble être une métaphore de quelque chose, mais de quoi ? L'argent ? La mort ? La folie ? La religion ? Je pencherais pour la religion qui peut regrouper la beauté, l'argent et la folie.
Empire reprend la thématique de la guerre ou tout au moins celle de la conquête et de la défaite. L'empire a conquis et la personne qui a été conquise se demande si tout cela est vrai et pour tester cette vérité, savoir si elle est encore en vie, elle va vraisemblablement se tuer ou tout au moins se mutiler. Cet empire est-ce la religion (la nouvelle religion, le christianisme pour les indiens d'Amériques par exemple), l'acculturation ?
Je penche pour ma part vers l'acculturation ; alors l'acte de se tuer (ou de se mutiler) serait l'acte de quitter sa culture pour épouser la culture de l'empire (le monde occidental par exemple pour les indiens d'Amérique). Cette image fonctionne aussi avec d'autres civilisations, d'autres cultures, d'autres lieux et d'autres époques.
Better Off Alone relate les souffrances d'un type qui se dit qu'il vivrait mieux tout seul, mais qui semble avoir besoin d'une femme pour l'aider dans ses choix et pour passer la nuit. Le week end il va picoler dans les bars, du whisky, et là il se dit qu'il serait mieux seul. Ce type à vraisemblablement du mal à choisir.
Bloodhounds on My Trail, le narrateur de cette chanson est pourchassé par la police. Il se cache et n'aime pas être contrarié. Il y a une métaphore filée semble-t-il avec la route et le code de la route que le narrateur ne veut pas suivre ; ce code représenterait alors les codes de la société actuelle. Le narrateur a Dieu avec lui, Vernon Howell est aussi à ses côtés (Vernom Howell plus connu sous le nom de David Koresh était le leader de la secte WACO).
Il se cache dans les hautes herbes avec ces deux acolytes ; ce qui laisse présager qu'il voudrait vivre selon des codes religieux non dominants ou sectaires et en désaccord avec les lois fédérales américaines. La chanson se termine avec des sirènes de voiture de police.
Call To Arms cause sûrement de la vie de tous les jours ; enfin de la vie de tous les jours pour quelqu'un qui survit entre voiture à 90 000 dollars, femme et enfants, pompe à essence, bitume, travail, spiritualité achetée... et solitude.
La dernière chanson qui n'est pas créditée sur l'album revient sur la guerre. Un histoire de lettre d'un ami qui se bat en Irak ; la chanson demande pourquoi il se bat ?
Puis arrive un télégramme qui dit à la mère du soldat de ne pas s'inquiéter, mais que son fils est mort. La chanson demande alors que quelqu'un arrête cette guerre.
Voici un extrait de Tracks sur les Black Angels (Arte devrait vraiment arrêter les doublages et passer aux sous-titres).
La chanson nous plonge dans un univers de collines en guerre. Ici on tue sans viser vraiment, il y a de l'acier et du feu ; il faut courir et une certaine confusion règne. La chanson se termine avec l'idée que le combat se joue aussi dans la tête de ceux qui se battent Fire at the breeze that blows these thoughts through our mind / Hire only thieves to steal the thoughts from our heads.
The First Vietnamese War continue sur la thématique de la guerre. Si les voyages forment la jeunesse, celui-là a tué des milliers de jeunes américains pendant que de plus vieux restaient planqués, au pays, pour diriger les opérations. Voilà une chanson qui n'est pas sans rappeler Master Of War de Bob Dylan. Sauf que le final est moins optimiste puisqu'à la fin de la chanson des Black Angels on vient chercher les gamins pour une nouvelle guerre.
The Sniper at the Gates of Heaven reste dans le champ lexical de la guerre : il y a un tireur d'élite aux portes du paradis. L'idée de poursuite est là : Don't stop moving they're right behind you et l'enfer peut arriver à tout moment What is it like when hell surrounds you. La chanson traite peut-être de la foi ; de prédicateurs qui interprètent la bible et se donnent le droit de faire le tri en séparant les bons croyants des mauvais ? Ceux qui iront au paradis et ceux qui n'iront pas...
The Prodigual Sun ressemble fort à une chanson religieuse ou tout au moins mystique sur la renaissance et la guérison. C'est un hymne au soleil. Peut-être le genre de toune à se passer le matin pour faire sa gymnastique ?
Black Grease aborde une relation forte faite d'amour et de haine. Une relation qui change les personnes.
Manipulation parle de belles choses, d'argent, de mort, de côté sombre. La chanson décrit une femme et cette femme semble être une métaphore de quelque chose, mais de quoi ? L'argent ? La mort ? La folie ? La religion ? Je pencherais pour la religion qui peut regrouper la beauté, l'argent et la folie.
Empire reprend la thématique de la guerre ou tout au moins celle de la conquête et de la défaite. L'empire a conquis et la personne qui a été conquise se demande si tout cela est vrai et pour tester cette vérité, savoir si elle est encore en vie, elle va vraisemblablement se tuer ou tout au moins se mutiler. Cet empire est-ce la religion (la nouvelle religion, le christianisme pour les indiens d'Amériques par exemple), l'acculturation ?
Je penche pour ma part vers l'acculturation ; alors l'acte de se tuer (ou de se mutiler) serait l'acte de quitter sa culture pour épouser la culture de l'empire (le monde occidental par exemple pour les indiens d'Amérique). Cette image fonctionne aussi avec d'autres civilisations, d'autres cultures, d'autres lieux et d'autres époques.
Better Off Alone relate les souffrances d'un type qui se dit qu'il vivrait mieux tout seul, mais qui semble avoir besoin d'une femme pour l'aider dans ses choix et pour passer la nuit. Le week end il va picoler dans les bars, du whisky, et là il se dit qu'il serait mieux seul. Ce type à vraisemblablement du mal à choisir.
Bloodhounds on My Trail, le narrateur de cette chanson est pourchassé par la police. Il se cache et n'aime pas être contrarié. Il y a une métaphore filée semble-t-il avec la route et le code de la route que le narrateur ne veut pas suivre ; ce code représenterait alors les codes de la société actuelle. Le narrateur a Dieu avec lui, Vernon Howell est aussi à ses côtés (Vernom Howell plus connu sous le nom de David Koresh était le leader de la secte WACO).
Il se cache dans les hautes herbes avec ces deux acolytes ; ce qui laisse présager qu'il voudrait vivre selon des codes religieux non dominants ou sectaires et en désaccord avec les lois fédérales américaines. La chanson se termine avec des sirènes de voiture de police.
Call To Arms cause sûrement de la vie de tous les jours ; enfin de la vie de tous les jours pour quelqu'un qui survit entre voiture à 90 000 dollars, femme et enfants, pompe à essence, bitume, travail, spiritualité achetée... et solitude.
La dernière chanson qui n'est pas créditée sur l'album revient sur la guerre. Un histoire de lettre d'un ami qui se bat en Irak ; la chanson demande pourquoi il se bat ?
Puis arrive un télégramme qui dit à la mère du soldat de ne pas s'inquiéter, mais que son fils est mort. La chanson demande alors que quelqu'un arrête cette guerre.
Voici un extrait de Tracks sur les Black Angels (Arte devrait vraiment arrêter les doublages et passer aux sous-titres).