Dans la famille Glam Rock, il y a les intouchables : David Bowie, Iggy Pop, Queen, Prince ; et les autres : Alice Cooper, Mötley Crue, Twisted Sister...
Mais qui écoute encore du Glam ?
Suite à leur reformation The Darkness, viennent de sortir un troisième album, Hot Cakes, entre grosses guitares, hurlement aigus et une pincé de dérision.
Entre rock et heavy metal
Les postures sont claires, les filles sont dénudées sur la pochette et les titres des chansons parlent d'eux même : Nothin's Gonna Stop Us, She Just A Girl, Eddie... nous sommes dans la tradition Hard Rock mention Glam. Les grosses guitare (pas plus grosse qu'AC/DC tout de même) reprennent quelques riffs de blues en les étirant et le chanteur à une voix assez haut perché pour l'emploie. Et c'est bon comme un roman de Stephen King, une glace à trois boules avec son nuage de chantilly.
Mais pourquoi écouter ça ?
En attendant cette sociologie de la musique qui tarde à venir disons que si vous avez craqué sur le slow d'Iron Maiden, si vous n'êtes pas allergique au solo de guitare bas du manche des années 80 (je vous rassure il n'y en a pas tant que ça), si vous accrochez facilement à la musique qui insiste un peu pour vous prend par la main... sachez que ces gars savent jouer le jeu, un peu comme The Killers mais en plus hard. Comme pour le premier album (Permission To Land) il y a moyen de faire la promenade entre le musée et maintenant. Avec un supplément de sucre...
The Darkness, Hot Cakes, Pias Records / Canary Dwarf, 2012