Un album blues rock avec des pointures
Le blues et le rock planent sur tout l'album ; c'est parfois un blues complexe et très orchestré comme dans Le Phenix une chanson où CharlElie cause de l'amérique et du 11 Septembre, parfois new orleans (La Vie Facile) ou presque hard rock (Entre les lignes), parfois faussement minimaliste (Nés trop loin)... FORt rEVEUR trace son sillon guitare électrique en avant avec des arrangements fins et pertinents. On remarquera la présence de quelques invités : le contrebassite Adam Kabak, The Chet Lyster des Eels, Kenny Coleman, Kevin Hunter et Ken Webb. Sean Flora (qui s'est occupé entre autre de Cake, des Black Keys et de Franz Ferdinand) joue de la basse sur tous les morceaux et c'est lui qui produit l'album (sauf quand Nicolas Repac se pointe pour deux morceaux).
& des histoires,
Parfois un peu mièvre, un peu naïf, un peu donneur de leçon de vie, un peu too much sur un ou deux couplets, un refrain un peu léger sur Si Légère. Ça peut agacer. Mais après... CharlElie à des paroles, pas un simple quatrain répété à l'envie... et l'album s'installe petit à petit dans la caboche. C'est pas du tout cuit.
une réussite.
une réussite.
Chacune des chansons délivre son ambiance, c'est parfois un film, parfois un petit polar, parfois un coup de pied au cul pour continuer à vivre là-dedans, un conseil, une constatation. De très belles réussites comme Ta Phosphorescence pourront tourner plusieurs fois d'affilé dans l'auto radio. CharlElie continue à creuser son sillon, celui du rock, loin de la mode. Du coup il se tient à l'abri du ringard et des effets faciles. Tout l'album se tient et c'est bon.
CharlElie, Les Ours Blancs