On pourra se mettre en cercle et convoquer Black Sabbath, Deep Purple et Blue Öyster Cult. Wolfmother donne dans le revival un peu comme certaines chansons des White Stripes ou des Raconteurs. Grosse guitare grasse avec solo, rythmique bien lourde tout en restant funky, chant entrainant et qui se voudrait envoûtant. Quelque chose du rock psychédélique 70' - dans sa version la plus sage - plane sur tout l'album. Cosmic Egg ne manque pas d'énergie et de quelques riffs efficaces qui doivent bien fonctionner dans les stades. Mais voilà, c'est tout de même beaucoup trop propret, sans surprise, et parfois agaçant comme l'interminable solo de In The Morning avec les échos sur les Ahhhh aaaahhhh du chanteur. L'album est sûrement trop long et il aurait peut être fallu faire un peu de ménage parmi les 16 titres. Mais cela n'aurait pas donné plus de coffre au chanteur, une voix, comme Jack White en pire. Ca donne un peu l'impression de réécouter les années 70, mais comme sur ces photos où on a gommé la cigarette ou enlevé la bouteille de vin.
Wolfmother, New Moon Rising
Wolfmother, New Moon Rising