
La thématique de la séparation du corps et de l’esprit n’est certainement pas nouvelle en littérature, c’est en tout cas la première fois que je la croise en SF, domaine que je méconnais.
Le fait que l’essence de l’homme ait été isolée lui permet d’acquérir l’immortalité (sauf cas exceptionnel – lutte menée par une vieille secte... l’Eglise catholique !) Cette mise à distance du corps amène une réflexion intéressante sur le rapport entretenu avec notre image. Au-delà de ça, Carbone Modifié m’a paru long et quelque peu embrouillé. Le roman ne m'a pas captivée.
Richard Morgan, Carbone Modifié, Milady, 2008, 8 euros, 572 p.