Le numéro du magazine LIRE consacré au polar fait un peu débat ici ou là. C'est vrai que ce dossier n'a pas grand chose de réussi, mais enfin à quoi s'attendre de la part de magazines, celui-ci ou un autre ? Peut-on raisonnablement envisager y trouver des enquêtes poussées ou des articles originaux sur un genre devenu à la mode, avec ses prix et concours à tire-larigot ?
Tous les ans la même rengaine, la sélection polar de la presse, avec tous les ans les mêmes têtes de gondole, d'ailleurs parfois de qualité, le plus souvent médiocres, et des sujets pour faire polémique. Et que font les lecteurs de polar, connaisseurs ou amateurs ? Ils achètent ! La curiosité est compréhensible. L'agacement aussi. Et un paradoxe : quand le fan de polar vivait comme un être à part, à une époque pas si lointaine ou le genre n'avait pas été rattrapé par le marketing, il pleurait, le fan de polar, sur l'absence de projecteurs, le silence journalistique. Pourtant, de bonnes choses consacrées au polar, il en existe depuis longtemps : 813, Temps Noir, l'Ours Polar, la défunte revue POLAR... De véritables sources pour le curieux en quête d'interviews, de chroniques et de dossiers. Ici-même nous nous sommes lancés en créant L'Indic.
Les feux médiatiques, il faut bien en voir la contrepartie : ils sont imparfaits et ça n'est pas près de changer. Deuxième paradoxe : les amateurs de polar, de fait, achètent très peu les revues qui leur sont destinées... Alors ? Finalement, c'est encore la presse dominante la plus forte.
Tous les ans la même rengaine, la sélection polar de la presse, avec tous les ans les mêmes têtes de gondole, d'ailleurs parfois de qualité, le plus souvent médiocres, et des sujets pour faire polémique. Et que font les lecteurs de polar, connaisseurs ou amateurs ? Ils achètent ! La curiosité est compréhensible. L'agacement aussi. Et un paradoxe : quand le fan de polar vivait comme un être à part, à une époque pas si lointaine ou le genre n'avait pas été rattrapé par le marketing, il pleurait, le fan de polar, sur l'absence de projecteurs, le silence journalistique. Pourtant, de bonnes choses consacrées au polar, il en existe depuis longtemps : 813, Temps Noir, l'Ours Polar, la défunte revue POLAR... De véritables sources pour le curieux en quête d'interviews, de chroniques et de dossiers. Ici-même nous nous sommes lancés en créant L'Indic.
Les feux médiatiques, il faut bien en voir la contrepartie : ils sont imparfaits et ça n'est pas près de changer. Deuxième paradoxe : les amateurs de polar, de fait, achètent très peu les revues qui leur sont destinées... Alors ? Finalement, c'est encore la presse dominante la plus forte.