J'avais pas dormi de la nuit alors je me posais des questions à la con du genre : combien de bouteilles de Zubrowka il faut boire pour avoir assez de brins d'herbe à bison et nourrir un bison pendant toute une journée. Voilà un disque où la jaquette est en parfaite adéquation avec le titre, le contenu et le chant rauque de Lanegan, genre de Jim Morrison de la génération Nirvana plombée à la musique irlandaise, emrobée de clopes, de whiskey, de bières, de sexe, de fumée d'avant et d'après le feu. Et puis et puis... ce fiddle qui déboulent dans Carnival. Les arrangements sont simples avec quelques surprises - comme ce saxophone sur Sunrise - qui viennent fissurer la gangue claire des guitares accoustiques.
Mark Lanegan, Carnival
Mark Lanegan, Carnival