Considération n°12
Voilà cela fait maintenant 2 ans et 421 posts que le Dj Duclock est présent sur Internet. Rejoint il y a peu par Je Notule et ses chroniques littéraires, le blogzine va en s'étoffant et quelque chose me dit que c'est pas fini. Vous êtes maintenant environ une douzaine à venir voir tous les jours ce qui se passe ici et plus de 60 en moyenne par jour à vous pointer plus ou moins régulièrement.
Ce matin, je me posais la question des diverses façons d'écouter la musique... et de ceux qui en parlaient. J'ai remarqué que moults lieux communs étaient ressassés en divers endroits, sur la toile ou ailleurs, par exemple on m'a souvent dit que le Miles Davis des années 80 c'était de la daube jazz rock et il y a peu j'ai décidé de m'en rendre compte par moi-même. Depuis, l'album Decoy (Columbia, 1984) ne décolle plus de la platine (on ne sera pas sans en reparler). Parler de musique n'est pas une chose si facile que ça...
Et les façons d'écouter, vous êtes vous posé la question : "comment j'écoute de la musique ?".
Il y a une façon "mode" ou "snob" d'écouter de la musique puis d'en parler. Il y a ceux qui sont toujours à l'affût de la nouveauté et qui courent après le prochain grand groupe. Ceux pour qui la musique est une base de départ pour laisser divaguer l'imagination dans un genre de film sonore intérieur. Ceux qui écoutent pour les décharges d'adrénaline, les fortes sensations provoquées par les trois notes d'un solo d'Angus Youg, un break énorme de Metallica, un aria chanté par Andréas Scholl, les quelques notes au piano de I don't mean a thing de Duke Elligton jouées par Thelonious Monk - pour la sensation brute - comme le choeur du début de La Passion selon Saint Mathieu qui terrasse et laisse pantelant. Ceux qui écoutent pour le souvenir, parce que telle chanson de Dylan rentre en résonnance avec tel moment de vie. Ceux qui écoutent pour communier parce que l'on sait que des centaines de miliers d'autres personnes frémissent en entendant le Summer Rain de Placebo. Et ceux qui écoutent pour vaincre l'ennui, parce que le temps passe plus vite en musique. Il y a surtout celles et ceux qui écoutent pour toutes ces raisons mélangées.
Et puis il y a aussi la musique que l'on nous force à écouter, cette dictature de la musique au restaurant, dans les bars, dans les magasins, la bouillie sonore crachée par des hauts parleurs souvent mal réglés et qui agace. Comme si un peintre vous poursuivait dans les travées du supermarché en vous forçant à regarder son oeuvre...
Ce matin, je me posais la question des diverses façons d'écouter la musique... et de ceux qui en parlaient. J'ai remarqué que moults lieux communs étaient ressassés en divers endroits, sur la toile ou ailleurs, par exemple on m'a souvent dit que le Miles Davis des années 80 c'était de la daube jazz rock et il y a peu j'ai décidé de m'en rendre compte par moi-même. Depuis, l'album Decoy (Columbia, 1984) ne décolle plus de la platine (on ne sera pas sans en reparler). Parler de musique n'est pas une chose si facile que ça...
Et les façons d'écouter, vous êtes vous posé la question : "comment j'écoute de la musique ?".
Il y a une façon "mode" ou "snob" d'écouter de la musique puis d'en parler. Il y a ceux qui sont toujours à l'affût de la nouveauté et qui courent après le prochain grand groupe. Ceux pour qui la musique est une base de départ pour laisser divaguer l'imagination dans un genre de film sonore intérieur. Ceux qui écoutent pour les décharges d'adrénaline, les fortes sensations provoquées par les trois notes d'un solo d'Angus Youg, un break énorme de Metallica, un aria chanté par Andréas Scholl, les quelques notes au piano de I don't mean a thing de Duke Elligton jouées par Thelonious Monk - pour la sensation brute - comme le choeur du début de La Passion selon Saint Mathieu qui terrasse et laisse pantelant. Ceux qui écoutent pour le souvenir, parce que telle chanson de Dylan rentre en résonnance avec tel moment de vie. Ceux qui écoutent pour communier parce que l'on sait que des centaines de miliers d'autres personnes frémissent en entendant le Summer Rain de Placebo. Et ceux qui écoutent pour vaincre l'ennui, parce que le temps passe plus vite en musique. Il y a surtout celles et ceux qui écoutent pour toutes ces raisons mélangées.
Et puis il y a aussi la musique que l'on nous force à écouter, cette dictature de la musique au restaurant, dans les bars, dans les magasins, la bouillie sonore crachée par des hauts parleurs souvent mal réglés et qui agace. Comme si un peintre vous poursuivait dans les travées du supermarché en vous forçant à regarder son oeuvre...
L'année dernière, pour fêter les 1 ans du Dj Duclock on avait offert un disque à celles et ceux qui le demandaient, pour les deux ans n'hésitez pas à nous envoyer un cadeau, vous trouverez l'adresse postale ici même.
J'espère chers, mais néanmoins inestimables lectrices et lecteurs, que vous vous portez bien. Pour fêter ce jour je vous propose découter...
Depeche Mode, Enjoy The Silence tiré de l'album Violator (Mute Records, 1990)
J'espère chers, mais néanmoins inestimables lectrices et lecteurs, que vous vous portez bien. Pour fêter ce jour je vous propose découter...
Depeche Mode, Enjoy The Silence tiré de l'album Violator (Mute Records, 1990)