Alcool de Poppy Z. Brite
Bienvenue à la Nouvelle-Orléans, ses bars et restaurants prestigieux et obscurs rassasiant les hordes de touristes et autochtones. Pénétrez le monde des cuisines en compagnie du duo de cuistots Rickey et G-Man. Venus du district le plus pauvre de la ville, ces potes presque trentenaires ruminent, à l’aide de vodka orange, sur leur récent licenciement. Une idée révolutionnaire sort alors du cerveau de l’ambitieux Rickey : créer une thématique de plats à base d'alcool, au succès garanti par la soif insatiable de ses congénères. Ce projet occupe le centre du roman, mêlé aux descriptions de menus, au rythme de travail dans les cuisines, aux jalousies et amitiés entre les différents membres d’une équipe et au petit monde des affaires...
Si la lecture n’est pas désagréable voire même intéressante, l'histoire tourne un peu en rond et ne bénéficie pas d’une écriture particulièrement marquante. On espère un peu plus d'envergure, une éventuelle réflexion sur cette consommation d’alcool, un petit plus qui évite au soufflé de retomber. Car au vu de l’annonce « ambition, scandale, cocaïne et meurtre » en 4è de couverture, j’attendais beaucoup plus de ce roman. Il met l’eau à la bouche sans tenir ses promesses sur la longueur, passé le plaisir des découvertes gastronomiques. Les éléments sont là mais effleurés, éparpillés. La tension dramatique ne tient pas, la légereté l'est un peu trop, les personnages sympathiques mais assez plats. N'ayant jamais rien lu de l'auteur je n'avais aucune idée préconçue si ce n'est que ce roman était annoncé avec force tambours pour cette rentrée littéraire. Il ne m'a pas convaincue, mais possède des atouts pour plaire.
Si la lecture n’est pas désagréable voire même intéressante, l'histoire tourne un peu en rond et ne bénéficie pas d’une écriture particulièrement marquante. On espère un peu plus d'envergure, une éventuelle réflexion sur cette consommation d’alcool, un petit plus qui évite au soufflé de retomber. Car au vu de l’annonce « ambition, scandale, cocaïne et meurtre » en 4è de couverture, j’attendais beaucoup plus de ce roman. Il met l’eau à la bouche sans tenir ses promesses sur la longueur, passé le plaisir des découvertes gastronomiques. Les éléments sont là mais effleurés, éparpillés. La tension dramatique ne tient pas, la légereté l'est un peu trop, les personnages sympathiques mais assez plats. N'ayant jamais rien lu de l'auteur je n'avais aucune idée préconçue si ce n'est que ce roman était annoncé avec force tambours pour cette rentrée littéraire. Il ne m'a pas convaincue, mais possède des atouts pour plaire.
Poppy Z. Brite, Alcool, Au diable vauvert, 2008, 20 euros, 459p.