Pawa Up First, Idem & Revo à la Barakason
On vous avait prévenus, c'est à la Barakason qu'il fallait se trouver samedi soir.
La Barakason est grise et rouge de l'extérieur et orange avec des dessins étranges à l'intérieur. Il y a des fauteuils confortables et quelques tables, des chaises et un bar avec de la bière à 2 Euros, du jus d'orange et du coca à 1 Euro. Le bar est coupé de la salle de concert et les boules quiès sont à disposition (et si on baissait un peu le son les gars, on pourrait s'en passer des boules quiès, nan ?). C'était la soirée Pawa Up First, Idem & Revo. Les ingénieurs du son - malgré le volume sonore - ont très bien assuré, on était loin de la bouillie pleine d'aigus de disons, Placebo au Zénith de Nantes l'année dernière...
Les Pawa Up First ont ouvert le bal avec un dub rock piano basse guitare dont les déambulations ne sont pas sans rappeler des groupes comme Explosion In The Sky. Le rappeur DShade est venu mettre le feu sur quelques morceaux avec un très bon flow. M'est avis qu'on ne sera pas sans recauser de ce groupe de Montréal (Canada) qui a une ambiance bien à lui, un clavier surprenant et un guitariste particulièrement planant.
En deuxième partie de soirée Idem est monté sur scène en ouvrant avec la très énergique - un genre de dub noise branché sur 220 volts - Who or What ? Dès les premières mesures les gaziers sont là et le cocon se forme... l'enchaînement avec la tubesque E.C.O.W. et le chant cold wave d'Isabelle "Pitch" Ortioli consolident les parois. On peut décoller peinard. Vincent "Baz" Bazille tape comme un dingue sur sa batterie, Sébastien "Mash" Gautreau (basse) saute sur scène entre cro-magnon et ballerine, Vincent "Welcome" Brevet (clavier et guitare) plus replié sur lui-même balance ses gimmicks et riffs noisy. Le jeu de lumière est bien rodé, sur une grosse baudruche des images accompagnent la musique. Un western mythique sur Show Your Right On vient compléter la guitare Enio Morriconesque de Welcom. Il se passe quelque chose et il fait bon y être - comme, disons, un poème de Raymond Carver - et quand le dernier morceau arrive on se dit qu'on en reprendrait bien deux ou trois autres pareil. On savoure le rappel, un remix de Sordide d'Amon Tobin.
Revo vient clore la soirée avec leur électro à base de rythmique machine rentre dedans et de guitares urgentes. Oppressant et puissant. Des images abominables (intervention chirugicale chez le dentiste, prise de sang, zombie se décollant la peau du visage...) accompagne le tout. Une ambiance indéniable, tout en force.
Voici un petit exemple de ce que Pawa Up First donne en concert, ici à Ottawa en 2007 avec le morceau Goodbye Pluto.
Revo vient clore la soirée avec leur électro à base de rythmique machine rentre dedans et de guitares urgentes. Oppressant et puissant. Des images abominables (intervention chirugicale chez le dentiste, prise de sang, zombie se décollant la peau du visage...) accompagne le tout. Une ambiance indéniable, tout en force.
Voici un petit exemple de ce que Pawa Up First donne en concert, ici à Ottawa en 2007 avec le morceau Goodbye Pluto.