Qu’on me donne l’envie
Selon la BNF ou Electre, et selon les années aussi, le chiffre de publication annuel de livres serait de 60 000. Acceptons le par pur symbolisme. Voilà une vague, dont seulement quelques gouttes viendront éclabousser les yeux des lecteurs. D'un autre côté, il paraît aussi que 69 % des français ont lu au moins un livre dans l'année écoulée...
Comment se repérer, comment choisir, comment éviter de perdre du temps face à cette marée ? Comment un livre arrive-t-il entre nos mains et retient-il notre attention ? Je suis incapable de faire une généralité et me baserai donc sur mon cas.
Le premier cercle d’influence extérieure (celui qui donne sans être sollicité), c’est l’entourage : un ami dont je reconnais le bon goût me vante un livre, un parent m’en offre un au hasard et ô miracle dans le lot certains sont une agréable surprise, une découverte, un bon moment.
Deuxième cas de figure, extérieur toujours, l’engouement médiatique qui parvient forcément à mes oreilles. Les phénomènes de rentrée littéraire ou de genre, les Muriel Barbery, Jonathan Littell ou Antoine Chainas dont on finit un jour par être curieux et lire les romans avec déjà beaucoup d’idées préconçues, cédant à certains appels quand d’autres rendent allergiques - selon des critères personnels pas forcément définissables (Nothomb, Gavalda).
Une troisième possibilité, dans le cadre d’une démarche personnelle, vise à aller chercher l’information, dans des magazines qui sortent des sentiers battus ; sur les forums et blogs où l’on a repéré des lecteurs intéressants et curieux ; dans les librairies à parcourir les rayonnages en grapillant trois quatre lignes pour tremper un doigt de pied voir si le bain se tente ; dans des dictionnaires intarissables comme celui de Claude Mesplède.
Et l’on découvre ainsi Upton Sinclair, Nelson Algren, Roberto Bolano, Albert Cossery, Robert Coover, Don DeLillo, Thomas Pynchon, Bruno Traven, Richard Powers... des auteurs reconnus mais pas forcément célèbres, des plumes qui parfois se retrouvent dans l’actualité par le biais d’un film (Upton Sinclair avec le film There Will Be Blood adapté de son roman Pétrole) ou le hasard d’une mode. Quoi qu’il en soit, ces découvertes sont les plus savoureuses. Et le plaisir, encore plus grand, de savoir qu’il en reste encore bien d’autre, de cette trempe là. Tiens, il faut que je profite de l'été pour sortir de la bibliothèque Le seigneur des Porcheries de Tristan Egolf.
Comment se repérer, comment choisir, comment éviter de perdre du temps face à cette marée ? Comment un livre arrive-t-il entre nos mains et retient-il notre attention ? Je suis incapable de faire une généralité et me baserai donc sur mon cas.
Le premier cercle d’influence extérieure (celui qui donne sans être sollicité), c’est l’entourage : un ami dont je reconnais le bon goût me vante un livre, un parent m’en offre un au hasard et ô miracle dans le lot certains sont une agréable surprise, une découverte, un bon moment.
Deuxième cas de figure, extérieur toujours, l’engouement médiatique qui parvient forcément à mes oreilles. Les phénomènes de rentrée littéraire ou de genre, les Muriel Barbery, Jonathan Littell ou Antoine Chainas dont on finit un jour par être curieux et lire les romans avec déjà beaucoup d’idées préconçues, cédant à certains appels quand d’autres rendent allergiques - selon des critères personnels pas forcément définissables (Nothomb, Gavalda).
Une troisième possibilité, dans le cadre d’une démarche personnelle, vise à aller chercher l’information, dans des magazines qui sortent des sentiers battus ; sur les forums et blogs où l’on a repéré des lecteurs intéressants et curieux ; dans les librairies à parcourir les rayonnages en grapillant trois quatre lignes pour tremper un doigt de pied voir si le bain se tente ; dans des dictionnaires intarissables comme celui de Claude Mesplède.
Et l’on découvre ainsi Upton Sinclair, Nelson Algren, Roberto Bolano, Albert Cossery, Robert Coover, Don DeLillo, Thomas Pynchon, Bruno Traven, Richard Powers... des auteurs reconnus mais pas forcément célèbres, des plumes qui parfois se retrouvent dans l’actualité par le biais d’un film (Upton Sinclair avec le film There Will Be Blood adapté de son roman Pétrole) ou le hasard d’une mode. Quoi qu’il en soit, ces découvertes sont les plus savoureuses. Et le plaisir, encore plus grand, de savoir qu’il en reste encore bien d’autre, de cette trempe là. Tiens, il faut que je profite de l'été pour sortir de la bibliothèque Le seigneur des Porcheries de Tristan Egolf.