Issue de l'école de Yehudi Menuhin, la violoniste Nicola Benedetti remporte à 16 ans la compétition de jeunes musiciens organisée par la BBC. Bingo, la voilà avec un contrat de 1 million de Livres Sterlings et six albums à produire pour la compagnie de disque Deutsch Grammophon.
Surprise, son premier récital s'ouvre sur le Concerto pour violon numéro 1 (opus 35) de Karol Szymanowski (1882-1937). Il s'agit d'une pièce de presque 30 minutes, basée sur May Night du poète philosophe polonais Tadeuz Micinski (1873-1918), durant laquelle on peut entendre, entre autre, 3 trombonnes, un tuba, des percussions, un piano et un celesta qui posent une ambiance étrange et exotique pas loin de Ravel ou Debussy avec des détours du côté de Bartok. Le solo de violon émerge de là comme un serpent bénéfique. A l'écoute de ce concerto on se dit que Nicola Benedetti devrait essayer du Schoenberg pour un prochain disque. Le récital passe ensuite par trois compositeurs français : Camille Saint Saëns et la Havanaise en Mi pour violon et orchestre (op. 83), chaude et délicate dont la mélodie est en rapport avec le craquement d'un feu de bois que Saint Saëns avait allumé dans une chambre d'hotel de Brest ; un long poème lyrique pour violon et orchestre (op. 25) de Ernst Chausson ; un Jules Massenet avec une Méditation particulièrement romantique tirée de Thaïs... on se croirait au cinéma au moment de la scène du bisou. Détour par John Brahms avec une contemplation planante : Wie melodien zieht es mir. Arrive alors une composition entêtante de John Tavener Fragment for The Virgin, écrite spécialement pour miss Nicola Benedetti. La grande classe ! Faut dire qu'elle a un jeu de violon qui accroche bien. Pour ce premier récital elle est accompagnée de l'orchestre symphonique de Londres dirigé par Daniel Harding.
Nicola Benedetti interprète la première partie (Vivace Assai) du Concerto For Violin and Orchestra N°1, Op. 35 de Karol Szymanowski.
Surprise, son premier récital s'ouvre sur le Concerto pour violon numéro 1 (opus 35) de Karol Szymanowski (1882-1937). Il s'agit d'une pièce de presque 30 minutes, basée sur May Night du poète philosophe polonais Tadeuz Micinski (1873-1918), durant laquelle on peut entendre, entre autre, 3 trombonnes, un tuba, des percussions, un piano et un celesta qui posent une ambiance étrange et exotique pas loin de Ravel ou Debussy avec des détours du côté de Bartok. Le solo de violon émerge de là comme un serpent bénéfique. A l'écoute de ce concerto on se dit que Nicola Benedetti devrait essayer du Schoenberg pour un prochain disque. Le récital passe ensuite par trois compositeurs français : Camille Saint Saëns et la Havanaise en Mi pour violon et orchestre (op. 83), chaude et délicate dont la mélodie est en rapport avec le craquement d'un feu de bois que Saint Saëns avait allumé dans une chambre d'hotel de Brest ; un long poème lyrique pour violon et orchestre (op. 25) de Ernst Chausson ; un Jules Massenet avec une Méditation particulièrement romantique tirée de Thaïs... on se croirait au cinéma au moment de la scène du bisou. Détour par John Brahms avec une contemplation planante : Wie melodien zieht es mir. Arrive alors une composition entêtante de John Tavener Fragment for The Virgin, écrite spécialement pour miss Nicola Benedetti. La grande classe ! Faut dire qu'elle a un jeu de violon qui accroche bien. Pour ce premier récital elle est accompagnée de l'orchestre symphonique de Londres dirigé par Daniel Harding.
Nicola Benedetti interprète la première partie (Vivace Assai) du Concerto For Violin and Orchestra N°1, Op. 35 de Karol Szymanowski.
Nicola Benedetti interprète la deuxième partie (Vivace scherzando) du Concerto For Violin and Orchestra N°1, Op. 35 de Karol Szymanowski.
Nicola Benedetti interprète la troisième partie (Cadenza, Allegro moderato) du Concerto For Violin and Orchestra N°1, Op. 35 de Karol Szymanowski.