Warehouse, Escape Plan Foiled, Pias, 2008
Il y a quelque chose de cold wave dans Warehouse, quelque chose de coincé entre Joy Division et The Cure dynamité par Sonic Youth. Dès Parasite qui ouvre l'album on sent le souffle qui habite les groupes qui vont poser un steak saignant sur la table. Entre rythmique pop et grosses guitares rock n' roll qui lavent les oreilles, le duo basse batterie n'est pas sans rappeller de temps en temps (We Free King) le jeu de Dave Grohl et Kris Novoselic de Nirvana. Le grunge est passé par là trainant les Melvins derrière lui. Nirvana avait frotté le punk à la pop. Warehouse trempe le grunge dans l'Angleterre. Parfois résolument rock'n'roll tirant vers le psychobilly (Teenage Fuckup, Catchee Monkey, Bathroom man) Warhouse rafraîchit les cadavres avec un détour instrumental, The Reluctant Kamikazee (j'entends déjà certains parler de post rock) fortement plaisant. A écouter dans les brumes, sur la route entre le nord la France et le sud de l'Angleterre sans oublier de prendre le bateau entre les deux et en se méfiant des hordes de zombies.
Warehouse, Parasite enregistré en Live à La Cigalle.
Warehouse, Parasite enregistré en Live à La Cigalle.