Deportivo, deportivo, Village Vert, Barclay, 2007.
Du bon vieux rock des familles avec Louise Attaque, Noir Désir et Miossec dans l'arbre généalogique. A deux cent vingt kilomètres heure dans les descentes comme dans les montées, la tête dans le guidon, les Deportivo s'achètent parfois des freins le temps d'un I Might Be Late ou d'un Suicide Sunday. L'urgence est là, palpable, balancée en décharges électriques, en paroles entraînantes et désabusées avec des bosses. Et il suffit de lever la tête pour voir briller les étoiles un peu flou. On déguste sa bignouse en cadence et demain on sifflera les chansons. Gravées dans la caboche elles nous feront comme des poèmes, du carburant pour continuer la route. Des décharges rocks comme des décharges d'adrénalines. Absolument indispensable.