Frank Sinatra, Watertown, Warner, 1970.
Everything evolved from that piece ["Goodbye"]. It was such an interesting concept- a man left by his wife. He has two young boys. The story really intrigued me. It was Bob's (Gaudio) idea to call it Watertown. He got it off a map of New York State.
Jack Holmes extrait du livret de Watertown.
My partner, Frankie (Valli)...made the suggestion that Frank and I should meet and talk about doing something contemporary, something maybe a little different and unusual, something he hadn't done before.
Bob Gaudio extrait du livret de Watertown.
Jack Holmes extrait du livret de Watertown.
My partner, Frankie (Valli)...made the suggestion that Frank and I should meet and talk about doing something contemporary, something maybe a little different and unusual, something he hadn't done before.
Bob Gaudio extrait du livret de Watertown.
Watertown est un album concept qui pose une petite ville, un couple, une histoire d'amour avec mariage et enfants qui part en sucette. L'Amérique, la famille qui change, la séparation. Les musiques sont de Bob Gaudio et les texte de Jake Holmes (celui du Dazed & Confused du Led Zep) et ces deux là manient une poésie simple et évocatrice qui tient de l'iceberg : surface visible dès la première écoute, puis au fur et à mesure qu'on plonge dans l'album on se rend compte de l'énorme bloc de glace que l'on devinait à peine au début.
Sinatra, les histoires de coeurs cassés ça doit le connaître. Il déroule une voix chaude et vulnérable, particulièrement juste et sans trop d'effets sur une orchestration violon/cuivre de rigueur, mais avec des bouts de guitares, de flûtes, de piano cabosse (un choeur de gosses dans l'extra ordinaire She Says) qui aboutissent à une musique balisée, mais étrangement originale. Tout de suite le paysage se déroule comme sur l'excellente jaquette de l'album en lignes ténues dessiné par Ove Olsen, un genre de Sempé américain.
Poser Watertown sur la platine, c'est comme ouvrir le vieil album de photos d'une Amérique de film de la fin des années 50... Les décors familiers du Géant de fer, et puis... Et puis, la cuisine qui ressemble à la troisième guerre mondiale, l'ours en peluche, cette façon de se quitter à la table du café, la peine et la solitude, la nostalgie... On y colle très vite ses propres photos et ça fait comme un pansement sur la vie. Reste la mélancolie.
Sinatra, les histoires de coeurs cassés ça doit le connaître. Il déroule une voix chaude et vulnérable, particulièrement juste et sans trop d'effets sur une orchestration violon/cuivre de rigueur, mais avec des bouts de guitares, de flûtes, de piano cabosse (un choeur de gosses dans l'extra ordinaire She Says) qui aboutissent à une musique balisée, mais étrangement originale. Tout de suite le paysage se déroule comme sur l'excellente jaquette de l'album en lignes ténues dessiné par Ove Olsen, un genre de Sempé américain.
Poser Watertown sur la platine, c'est comme ouvrir le vieil album de photos d'une Amérique de film de la fin des années 50... Les décors familiers du Géant de fer, et puis... Et puis, la cuisine qui ressemble à la troisième guerre mondiale, l'ours en peluche, cette façon de se quitter à la table du café, la peine et la solitude, la nostalgie... On y colle très vite ses propres photos et ça fait comme un pansement sur la vie. Reste la mélancolie.