Opeth, Still Life, Peaceville Record, 1999 réédité en 2003.


Le death metal n’est pas remonté des enfers comme ça et on peut aisément retracer son parcours entre imagerie satanique, Black Sabbath, Led Zeppelin, Yes, Venom et Iron Maiden.
Les types d'Opeth (Mikael Arkerfeldt, Peter Lindgren, Martin Lopez et Martin Mendez), entre grognements, coups de gueules gutturaux et voix aériennes puisent une partie de leur étrange atmosphère dans le rock progressif des années 70. De temps en temps on a l’impression d’écouter quelque chose comme Alice In Chains qui jammerait avec Kreator. Parfois même les guitares vont lorgner du côté du jazz. Un genre de jazz médiéval saupoudré de guitares baroques pour les parties acoustiques. L'album raconte, à la première personne, l’histoire d’un gars qui revient dans son village- après en en avoir été banni- pour retrouver Melinda, la femme qu'il aime et qui l'aimait. Le tout dans un décor moyenâgeux. Still Life est le quatrième opus du groupe. Sacrée claque. On restera à l’affût pour la suite : le terrible Blackwater Park, sixième album sorti en 2001 chez Music For Nations qui confirmera le talent du quatuor métaleux suédois.