Johnny Thunder, So alone, Real Records, 1978.
Le dandy déglingué guitariste des New York Dolls et des Heartbreakers (avec Tom Verlaine) signe un album qui le campe au sommet du rock. De la ballade acoustique au rock nerveux en passant par le folk, Johnny trimballe sa vision du monde et son désespoir, règle ses comptes. Il s’est entouré de quelques gars du Living Star avec qui il tournait à l’époque en Angleterre : Paul Cook et Steve Jones (Sex Pistols), Henri Paul (ex Maniacs qui tournent avec les Pistols), Steve Marriott (des Small Faces), Patti Paladdin (Snatch et Flying Lizard), Chrissie Hynde (des Pretenders), Phil Lynott (de Thin Lizzy) et Peter Perret (des Only Ones). La galette est produite par Steve Lillywhite (qui joue du piano sur Great Big Kiss) pour Dave Hill l’impresario des Pretenders qui vient de fonder Real Records. So alone est un indispensable classique avec des perles dedans.