Black Mountain, city slang, 2005.
Ouverture sur trois notes de saxophone, Modern Music sonne comme du Velvet Underground sans la voix de Lou Reed avec des choeurs 60's et quelque chose d'urgent. Alors on plonge dans Don't Run Your Hearts Around et on pense tout de suite au Led Zeppelin, à Deep Purple, Black Sabbath pour la lourdeur des riffs et l'énorme rytmique... Tout le rock des 70's remonte à la surface. Le morceau Druganaut résume bien l'album. Puis il y a ce clin d'oeil aux Rolling Stones (No satisfaction) sur la rythmique de Waiting for my man du Velvet Underground. Improbable, mais vrai. Un Set us Free porté par de grosses guitares, calmes et envoûtant. Rythmique electro sur No Hits, genre de déambulation hallucinée au milieu de quelque chose de noir et galactique. Ballade sombre martiale et inquiétante pour Heart of Snow avec la voix somptueuse d'Amber Webber...
A ranger pas très loin de Queen Of The Sones Age et de TV On The Radio. Ce groupe pourrait sonner comme un patchwork des comparaisons qu'il appelle, mais non, Black Mountain, au final, sonne comme du Black Mountain. Ambiance indéniable et risque d'accoutumance. On se retrouve après trois écoutes avec une forte envie de le réécouter, très fort, dans une petite cabane, à la montagne, avec un feu de bois dans la cheminée.
A ranger pas très loin de Queen Of The Sones Age et de TV On The Radio. Ce groupe pourrait sonner comme un patchwork des comparaisons qu'il appelle, mais non, Black Mountain, au final, sonne comme du Black Mountain. Ambiance indéniable et risque d'accoutumance. On se retrouve après trois écoutes avec une forte envie de le réécouter, très fort, dans une petite cabane, à la montagne, avec un feu de bois dans la cheminée.